Jean-Michel Aulas n'en démord pas, le championnat a été arrêté trop tôt. Ce lundi, dans L'Equipe, Philippe Piat, le coprésident de l'UNFP, revient sur cette éventualité : de savoir si la Ligue 1 aurait pu reprendre.
Le président lyonnais n'avait pas mâché ses mots (lire ici). Entre la reprise de la Bundesliga et celle de la Liga à venir, il s'était une nouvelle fois insurgé face à au comportement des instances dirigeantes du football français, en déclarant : "On est vraiment trop cons." Ce lundi, Philippe Piat, coprésident de l'UNFP, s'est exprimé à ce sujet, dans L'Equipe.
"Il y a toujours un danger et il faut qu'il soit soupesé."
Philippe Piat l'affirme, si le football français avait repris comme ses voisins espagnols ou allemands, le risque demeurait trop élevé. "C'est sûr que si tout le monde reprend sauf nous, la question peut se poser (...) Il n'y a pas eu non plus les mêmes prises de position du gouvernement à l'étranger. C'est l'avenir qui dira qui a eu raison, qui a eu tort, déclare-t-il. Pour moi, il y a toujours un danger et il faut qu'il soit soupesé."
Le président du syndicat des footballeurs professionnels français est ensuite revenu sur les déclarations du dirigeant lyonnais. Il préfère rester prudent. "On verra à la fin si on est des cons. C'est l'avenir qui nous le dira. Mais il y a un élément capital qui a joué sur l'arrêt de la Ligue 1. La LFP était prête à reprendre le 17 juin. C'est le courrier de Canal+ annonçant la rupture du contrat sur les droits télés (le 30 avril), peu avant le conseil d'administration, qui a été la goutte d'eau, précise-t-il. Il poursuit. "Et même si le championnat allait au bout. Si c'était pour reprendre avec le risque sanitaire, à huis clos et sans l'argent des droits télé, certains se sont dit, à quoi bon ?."
"Peut-être qu'on a fait fausse route"
Quant à un éventuel retour des joueurs sur les terrains de Ligue 1 pour saison 2019 - 2020, la marche arrière semble bloquée. "Reprendre le 17 juin, comme prévu à la base, ça me semble impossible après une si longue coupure, estime-t-il. Les joueurs n'ont pas repris l'entraînement. Certains disent aujourd'hui que quinze jours de réathlétisation sont suffisants pour rejouer." Pour Philippe Piat, retrouver le rythme de la compétition demandera du temps. "Mais bizarrement on nous a toujours dit que huit semaines de préparation physique étaient nécessaires entre deux saisons de championnat, se souvient-il. Ce n'est pas simple. Peut-être qu'on a fait fausse route. Mais on le saura à la fin."
Quelles bandes de bras cassés entre la ligue, les présidents de clubs, les diffuseurs, sans compter la nunuche au ministère, ça fait beaucoup pour Aulas !
Dans mon boulot, quand je fais une connerie, je fais machine arrière et je recommence !
Pas un seul de ces tocards ne veulent revenir en arrière, reflechir et prendre la bonne direction.
Ce sont des incapables et des vauriens !
Pourquoi toujours mettre MR Aulas sur un piédestal, alors que c’est le premier des bras cassé.
A vouloir en faire trop, et se montrer d’abord intéressé par l’OL avec des proposition farfelues, il s’est tiré une balle dans le pieds tout seul, en devenant inaudible.
Le gouvernement a du trancher dans le vif et sortir des enfantillage au vu de l’urgence de l’époque et du double discours de l’UEFA sur le 3 Août.
Le gouvernement avait plus important que de perdre du temps avec des présidents pourris gâtés ne pensant qu’a leur nombril.Toute l’ecomonie à pris cher, pas seulement le foot, donc un peu de décence ne ferait pas de mal.
Ce qu'il faut retenir de cette énième réaction d'un officiel aux propos de Jean-Michel Aulas, c'est clairement ça :
"Il y a un élément capital qui a joué sur l’arrêt de la L1. La LFP était prête à reprendre le 17 juin. C’est le courrier de Canal + annonçant la rupture du contrat sur les droits télé (le 30 avril), peu avant un conseil d’administration, qui a été la goutte d’eau. Et ce même si le Championnat allait au bout.
Si c’était pour reprendre avec le risque sanitaire, à huis clos et sans l’argent des droits télé, certains se sont dit, à quoi bon ? ".
En gros, le risque sanitaire posait problème, mais si Canal avait bien voulu continuer à payer les droits télé, la Ligue aurait peut-être permis le retour du foot.
Ça ne préjugeait pas de ce qu'aurait finalement choisi de faire le gouvernement (même si ces derniers temps, on a pu lire ou entendre qu'ils suivraient les décisions des dirigeants des différents sports concernant la suspension ou la reprise), mais ça montre en tout cas que l'argent aurait pu faire relativiser la crise du coronavirus aux yeux de la Ligue...
Pourquoi toujours mettre MR Aulas sur un piédestal, alors que c'est le premier des bras cassé.
A vouloir en faire trop, et se montrer d'abord intéressé par l'OL avec des proposition farfelues, il s'est tiré une balle dans le pieds tout seul, en devenant inaudible.
Le gouvernement a du trancher dans le vif et sortir des enfantillage au vu de l'urgence de l’époque et du double discours de l'UEFA sur le 3 Août.
Le gouvernement avait plus important que de perdre du temps avec des présidents pourris gâtés ne pensant qu'a leur nombril.Toute l'ecomonie à pris cher, pas seulement le foot, donc un peu de décence ne ferait pas de mal.
« On verra à la fin si on est des cons"
(Piaf le dit mais tous le pense)
Dire ce genre de chose est aberrant, c'est le summum de l'ingérence, la bêtise, l'incompétence..
+11000
Le mec se discredite tout seul comme si canal etait ferme a la nego. Ils ont dit non par principe mais si on allait vraiment à la reprise les contrats ca se respecte et negocie si une condition ne peut etre respectee. Cela les a arrangé d'un point de vue de clore les discussions. Et pejt etre que Be in pour faire des economies n'a pas pousse non plus. Bref des gros sous c'est tout ce qui compte pour les uns et fuire ses responsabilités et donc les emm....ennuis pour les autres. C bien beau d'avoir un costard à 3000 balles
Mais bien sur, Canal aurait accepter de faire marche arrière.
Ils ont perdus les droits au profit de MediaPro, le foot ce n'est plus leur problème.
Arrêtez de jouer les naïfs.
Les yaka fokon dans votre genre ca ne fait pas du tout avancer la cause.
le café du commerce dans toute sa splendeur.
Effectivement, si c'est vrai que Canal a résilié les droits TV et qu'ils n'auraient rien payé si le championnat avait repris cela change beaucoup de chose. Le cheval de bataille de JMA est de dire que c'est un drame économique, mais à quoi cela servirait de jouer et de prendre des risques sur la santé des joueurs (que ce soit le coronavirus, qui lui me semble infime, mais surtout le risque de blessures suite à un arrêt aussi long), si c'est pour que cela ne rapporte pas un rond et surtout que personne ne pourra regarder (pas de droit TV donc pas de diffusion à la TV, et match à huit clos et donc pas de supporters), effectivement je ne vois pas à quoi cela aurait servi, à part pour les quelques équipes qui jouaient encore quelque chose (nous, amiens, nimes et Toulouse). 4 sur 20 c'est assez mince.
Nous sommes d'accord (à part peut-être certains irréductibles du "jeu pour le jeu"), mais ce qu'il faut retenir, surtout, c'est la conséquence du refus de Canal de payer pour le reste de la saison.
Ils ont pris peur suite à la suspension et aux mesures prises par le gouvernement pour la crise du corinavirus.
Ce que dit Phiphi ici, c'est un gros sous-entendu que la Ligue et les joueurs - puisqu'il parle au nom de l'union nationale des footballeurs professionnels - auraient bien pu accepter que le championnat reprenne pourvu que Canal paie les droits télés.
Parce que "argent". Et l'argent est le nerf du foot, comme on ne dit pas mais qu'on pourrait dire.
Il n y a plus rien à rajouter dans cette affaire. C'est le Président, et ceux qui le soutiennent depuis le début, qui sont dans le vrai.et on voit que le Graet, boy de la tour, autre Piat,sans oublier la Ministre n' en finissent pas de s' enliser. Je suis devant la télé pour dortmund /Bayern, super match, ambiance reconstituée. On s y croirait. C' est possible!!