Par sa proximité avec les supporteurs et ses buts, Alain Caveglia a marqué une génération entière de fans lyonnais. Ce mardi, il était l'invité d'OLTV. L'occasion pour le milieu offensif d'évoquer son retour à l'OL en 1996.
Alain Caveglia a laissé une trace indélébile dans l'histoire de l’Olympique lyonnais. De part son attachement sans faille pour le club rhodanien, il a marqué les fans lyonnais. "Je ne pense pas être une idole, a-t-il déclaré mardi sur OLTV. Les supporteurs se sont reconnus en moi je pense. Je n’ai jamais triché. J’ai essayé d’être le plus proche d’eux possible. Je savais ce qu’ils ressentaient car quand j’étais petit, j’allais sous l’horloge à Gerland avec mon père et mon frère puis avec mes potes des Minguettes. Je suis proche d’eux. »
Les fans de l'OL n'ont pas oublié le milieu offensif, nommé capitaine en 1997. "Je veux leur dire merci d’avoir toujours été derrière moi. Même quand je suis parti à Nantes et au Havre, j’ai toujours eu des messages des supporteurs lyonnais. Je me souviens même d’une fois où ils étaient venus me jouer pour un match à Nantes, s'est-il remémoré. Ils doivent continuer à encourager l’OL, c’est hyper important."
"Je ne pense pas être une idole"
Après son départ à Gueugnon en 1987, Alain Caveglia est passé par Sochaux et Le Havre avant de reposer ses valises à Lyon. "Je n’ai pas pris une gifle quand on m’a annoncé la fin avec l’OL. J’ai signé à Gueugnon en Deuxième Division car c’était le plus proche de Lyon. C’était une des raisons, a-t-il expliqué. Ce n’était pas une revanche quand je suis revenu par la suite. Mais je me suis toujours dit que je reviendrais à l’OL. Il y avait eu des contacts l’année d’avant. Je voulais jouer à Gerland avec le maillot de l’OL. On n’a pas gagné de titres mais une saison, on finit troisième. On était une bande de copains. On avait moins de qualités mais par rapport à nos valeurs, on pouvait se transcender."
Parti ensuite au FC Nantes, il a vécu une période compliquée. "Mon deuxième départ en 2000 a été très violent pour moi. Je suis arrivé à Nantes, j’étais à la ramasse, a-t-il raconté. J’ai eu besoin de six mois pour retrouver le goût, le plaisir de jouer. Cela été difficile pour moi, pour ma famille."
"On était une bande de copains. On avait moins de qualités mais par rapport à nos valeurs, on pouvait se transcender."
C'est une evidence, le foot s'est sur-professionnaliser depuis, c'etait une belle epoque
Il n'y a que les vieux comme nous qui regrettons ce qui a été perdu. Les jeunes ne peuvent pleurer ce qu'ils n'ont pas connu.
Faut regarder son passage sur la chaine youtube du club !
https://www.youtube.com/watch?v=qLROlfH2FgU&t=2s