Sonny Anderson (1999 – 2003) et Clément Grenier (2009 – 2017) n’ont pas évolué ensemble à l’OL. Mais lorsqu'il arrive à l’Olympique lyonnais en 2002, le milieu de terrain devient un grand admirateur de l’attaquant brésilien. Au cours d’un live Instagram, les deux amis ont évoqué leurs souvenirs partagés lors de leur aventure au club rhodanien.
S’ils ne sont pas de la même génération, Sonny Anderson et Clément Grenier ont partagé beaucoup de moments ensemble. « On se connaît depuis longtemps car tu étais au centre de formation », commence l’attaquant. « Un de mes premiers souvenirs avec toi, je me souviens très bien, c’était une pub que tu devais faire avec ton sponsor de l’époque, raconte le milieu de terrain au cours d’un live sur Instagram. Tu avais besoin de quelqu’un et tu m’as choisi. Pour moi, c’était comme si j'avais gagné la Coupe du monde. C'était le début de notre relation. Après, nous sommes devenus amis. »
Le Brésilien a marqué les premiers pas à l’Olympique lyonnais de son cadet. « Tu étais mon idole, tu m’as entraîné aussi. J’ai eu la chance de te côtoyer. J’ai appris beaucoup en échangeant avec toi. » L’actuel joueur du Stade Rennais se remémore une autre anecdote. « Nous sommes allés faire un tournoi en Italie et je me rappelle que l’on relevait tous nos chaussettes comme toi. On joue contre Parme et à la mi-temps, on perd, on n’est pas bon. Alain Simeone nous dit de baisser nos chaussettes, finalement on gagne et on avait tous remonté les chaussettes après dans le vestiaire. Il nous a regardé l'air de dire, "vous, vous êtes des malins."
"J’ai appris beaucoup en échangeant avec toi »
Clément Grenier fait partie de la génération 91 comme un certain Alexandre Lacazette. « Je me souviens, tu étais avec Alex. J’étais allé vous voir et j’étais sûr que vous alliez réussir tous les deux. Tu étais très exigeant », se rappelle l’international brésilien. Une caractéristique que confirme le Français. « Oui, je le suis c’est vrai. Mais si je suis devenu ce que je suis, c’est aussi grâce à l’OL car c’est un club très exigeant, tu dois tout gagner. Et parfois, il m’arrivait d’être frustré. » Il évoque également cette relation avec le buteur d’Arsenal. « On avait des automatismes, on se trouvait les yeux fermés, on avait une entente extraordinaire. »
Interrogé sur son meilleur souvenir lors d’un derby, le joueur de 29 ans ne parvient pas à en sélectionner un seul. « J’en ai disputé beaucoup. Je me souviens en U14, je me suis fait une fracture Radius-Cubitus au niveau du bras mais on l'emporte 3 à 0. Il y en a un autre, à la Plaine des Jeux de Gerland, sur le terrain numéro 10, on gagne 3-0, un match fou, s'enflamme-il. En professionnel, je dirais le derby gagné grâce au but de Jimmy Briand de la tête à la 93e qui nous offre la victoire (1-2). Quand tu joues là-bas, tu sais que ça va être chaud. Ce match-là, il était dur, serré, pas très beau à voir et ce but nous délivre. »
"Pour les coups francs, j'ai beaucoup regardé la technique de Juninho"
Lors de ses 154 matchs joués avec l’OL, le vainqueur de l’Euro U19 en 2010 a marqué à 18 reprises, dont certaines réalisations décisives, comme face à Montpellier en avril 2013. « On ne fait pas un grand match, on doit faire un nul je crois (victoire 1-2). C’est la dernière minute. Il y a corner pour nous, je suis à l’entrée de la surface, la balle rebondi, je tente la volée et ça rentre. »
Très bon tireur de coups de pied arrêtés, Clément Grenier a pu s’inspirer de l'un des maîtres en la matière. « Tu travaillais beaucoup les coups francs, on voyait en toi celui qui tirait comme Juninho, » déclare Sonny Anderson. « J’ai beaucoup regardé sa technique. Je m’entraînais souvent à frapper. De toute façon, c’est ce qu’il faut faire, frapper, frapper et frapper », explique le milieu de terrain.
Ils ont disputé 313 matchs avec l'OL à eux deux
Arrivé à Rennes en 2018, l’ancien joueur de l’AS Roma a encore un an de contrat avec le club breton. Pour l’heure, la question d’un éventuel retour à l’OL ne se pose pas. « Je suis bien ici, j’ai quitté Lyon il y a trois ans et demi. Je suis encore lié à Rennes jusqu’en 2021, rappelle-t-il. Je serais toujours le plus grand supporteur de l’OL. Ce n’est pas vraiment la période pour parler de ça, on verra plus tard. » L'avant-centre se souvient qu'il aimait particulièrement affronter le Stade Rennais. "Contre ton équipe actuelle, je ne sais pas pourquoi, mais je marquais tout le temps," rigole-t-il. En effet, sous le maillot lyonnais, l'attaquant a trouvé le chemin des filets à sept reprises en sept confrontations contre le club d'Ille-et-Vilaine.
Incroyable de pas reprendre Sonny dans le staff malgré ses grands appels du pied.
Sony c'est une icone, Grenier ferait mieux de se taire, il a été en dessous de tout en terme de sérieux.