OL – Nostalgie : ma toute première fois avec… l’OL 2/2

De part son histoire, ses titres et ses épopées européennes, l’Olympique lyonnais compte de nombreux sympathisants, en France mais aussi aux quatre coins du globe. En cette période de confinement, il arrive que la nostalgie des époques passées revienne à la surface. Vous avez été nombreux à vouloir témoigner de votre amour pour l'OL. Nous avons donc souhaité vous proposer une deuxième partie.

Pour les plus anciens supporteurs de l'Olympique lyonnais, le début de leur histoire d'amour avec leur club de cœur ne s'est pas toujours déroulé dans la joie et l'allégresse. Celle de Loïc a commencé par un revers aux tirs au but en finale de la Coupe de la Ligue contre Metz en 1996. "J'avais 9 ans. Souvenir lointain, mais je me souviens avoir été triste et énervé de voir les Messins faire la chenille à l'issue de la rencontre." L'homme de 33 ans vient d'une famille amatrice de football, et ce 6 avril, il est tombé en admiration pour le club rhodanien. "J'étais dans un environnement footeux. Mon père et mes oncles jouaient encore quand j'étais petit. J'ai baigné dedans. Du côté de mon père espagnol, ils sont tous pour le Real Madrid, raconte-t-il. Mais ayant grandi à côté de Lyon quand mon grand-père a débarqué en France, l'OL s'est imposé. Mon oncle me racontait comment mon père les conduisait à Gerland, à trois sur la mobylette familiale. Puis vers 10 ans, j'ai déménagé dans la Loire et là, j'ai découvert le chambrage, et ça a renforcé mon amour pour l'OL."

Avant l'arrivée de Jean-Michel Aulas en 1987, l'Olympique lyonnais n'était pas encore le glorieux club qu'il deviendra par la suite, notamment en décrochant sept titres de champions de France entre 2002 et 2008. Thierry a connu cette période moins faste. "Mon premier souvenir, c’est mon premier match, OL - FC Rouen le 20 avril 1978, j’avais 13 ans et je suis tombé sous le charme tout de suite. Mon premier contact avec ce stade, mon stade... mon premier contact avec ce club, mon club. Je vois évoluer des joueurs comme Chiesa (majestueux), Bernad, Lacombe (les 3 buteurs), Jodar, Spiegel, Di Rocco, peu de vedettes, mais j’étais conquis." s'émerveille le cinquantenaire.

"J’étais conquis"

Il poursuit son récit : "L’équipe était entraînée par un certain Aimé Jacquet. Nous gagnons 4-0 et je me vois encore gueuler « encore un but ! Encore un ! » jusqu’à ce qu’un ancien derrière moi me tape sur l’épaule en disant « Eh doucement Gone, profite parce que c’est pas toujours comme ça. » Il avait raison, cette saison là nous finirons 17es, devant le 1er relégable, nous sauvant juste à la différence de buts. J’y suis retourné souvent la saison d’après, profitant que le match était gratuit quand on arrivait juste pour la 2e période (ils ouvraient les grilles à la mi temps)." Malgré cet exercice difficile, Thierry est tombé amoureux du club Rhodanien et cette passion le dévore encore aujourd'hui.

Les parcours de l'OL dans les différentes Coupes d'Europe ont également suscité de nombreuses vocations. "Mon premier souvenir, c'est le Lyon - Real de 2005 où l'on gagne 3-0. J’ai encore en mémoire le coup-franc supersonique de Juninho. J’avais l’habitude quand j’étais petit, d’aller chercher le pain à la boulangerie, et ce jour-là j’étais revenu avec une baguette et l'Equipe qui affichait notre victoire en Une, le premier journal d’une belle série, raconte Raphaël. Je me revois aussi regarder Telefoot le dimanche matin qui suit avec les consultants en train de décortiquer ce coup-franc qui a été tiré à une vitesse folle, plus de 110km/h je crois."

"Un déclic"

La première expérience au stade est également un facteur déterminant lorsqu'il s'agit de trancher pour sa future équipe de cœur. "Mon premier souvenir à Gerland, qui reste impérissable, date de fin 2008 avec la réception du Steaua Bucarest en phase de poules de Ligue des champions. Mon père m'y avait emmené pour me faire plaisir (inutile de préciser que ça avait marché) et je pense que c'est vraiment là que mon amour sans fin pour ce club a pris une autre dimension, explique David, 24 ans. La découverte du stade, l'atmosphère incroyable qui régnait aux alentours et en son sein, et surtout, le fait de voir les joueurs et le match en lui-même en vrai. La sensation était tellement différente et mieux qu'à la télévision. En plus de ça, j'ai souvenir d'un très bon match, avec une belle victoire à la clé. Difficile de rêver mieux pour une première."

Pour Victor aussi, la découverte de l'historique enceinte lyonnaise restera comme un moment marquant de sa vie de supporteur. "Mon premier match à Gerland a sans doute été le déclic. C'était aussi la première fois que j'allais dans un stade, ce qui a surement joué. C'était en janvier 2008 pour un OL - TFC où Lyon avait gagné 3 à 2 avec un coup franc de Juninho, se souvient le Toulousain. C'était un rêve pour moi de venir au stade et de voir le légendaire numéro 8 marquer sur coup franc. C'est là que la passion s'est accentuée. Je voulais y revenir pour tous les matchs, mais étant de Toulouse c'était très compliqué." 

"Je suis tombée sous le charme du jeu"

Le Brésilien, véritable idole des fans lyonnais, est revenu cet été pour occuper le poste de directeur sportif après avoir glané sept championnats comme joueur. "Je suis tombée sous le charme du jeu de l'Olympique lyonnais. C'était en 2004-2005, j'avais 5-6 ans. Il y avait un magicien... Juninho. J'étais complètement fan de lui. J'ai suivi, suivi et encore suivi les matchs, s’enthousiasme Coralie, étudiante en management du sport. Cette équipe, ses joueurs : Cris, Juninho et j'en passe. Elle dégage quelque chose qui faisait que je me sentais à ma place, je prenais tout le temps du plaisir à les regarder." Même si aujourd'hui, les résultats sont moins au rendez-vous, ces supporteurs de l'OL continuent d'encourager leur équipe favorite, celle qui fait battre leur cœur. Comme au premier jour de cette belle histoire d'amour.

Lire ici : première partie

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