Dans un entretien accordé au site de l'UEFA, le champion de monde Antoine Griezmann est revenu sur son enfance à Mâcon et sur ses nombreuses soirées passées au Stade de Gerland à encourager l'OL.
C'est avec l'Olympique lyonnais qu'il a vécu ses premières émotions dans le monde du football. Né à Mâcon, à une heure au nord de Lyon, Antoine Griezmann n'a jamais caché sa passion pour l'OL et a même reconnu avoir souvent été présent au Stade de Gerland pour encourager son équipe préférée. "J'y allais avec mon père et nous arrivions une heure avant le coup d'envoi pour regarder les échauffements", se souvient Griezmann. On achetait un kebab aux alentours du stade. Ensuite, nous regardions le match et en rentrant on parlait pendant tout le trajet de ce que nous avions vu", poursuit-il. Une expérience marquante, qui a même donné des envies à l'actuel attaquant du FC Barcelone : "Pour moi, c'était un grand spectacle, je rêvais de devenir joueur à mon tour", avoue l'international Français.
Sonny Anderson et Juninho comme idoles
Lorsque l'Olympique lyonnais remportait le premier titre de champion de France de son histoire, en 2002, Antoine Griezmann avait 11 ans. A l'époque, Sonny Anderson était l'idole des supporteurs lyonnais, et le champion du monde français ne dérogeait pas à cette règle. "Je dirais que Sonny Anderson était le joueur que je préférais», se rappelle Griezmann. Après le sens du but unique d'Anderson, ce sont les mémorables coup-francs de Juninho qui ont marqué l'enfance d'Antoine Griezmann : "Ensuite, il y eut Juninho, qui fut un grand joueur pour l'Olympique Lyonnais et qui a fait des choses ahurissantes. Ses coups francs étaient tout simplement incroyables.»
Une mauvaise expérience dans les virages de Gerland
Etant jeune, Antoine Griezmann a également apprécié l'ambiance du Stade de Gerland, orchestrée par les chants des Bad Gones situés au Virage nord. Malgré son jeune âge, le Français rêvait de prendre part à la fête dans les tribunes. Il en a eu l'occasion une fois, lors d'un derby entre Lyon et Saint-Etienne. Sauf que tout ne s'était pas passé comme prévu pour le natif de Mâcon. Il se souvient : "Pour ce match, j'avais demandé à mon père une place parmi les fans qui chantaient, dans un virage. Mais je n'ai pas pu voir le match, parce que tout le monde était debout et que j'étais trop petit. Je ne voyais rien. Au retour, j'ai dit à mon père que jamais plus je ne voudrais faire ça, l'ambiance était géniale, mais je ne voyais rien." L'amour du jeu, avant tout.
Qu'il vienne chez nous quand il veut !
quelle pied ça serait d'avoir un tel gars chez nous..complet, bon mec travailleur..un talent fou..j'adore.
Ben moi la première fois que je l'ai vu à Gerland c'était dans un match où il nous avait fait la misère... Il jouait à l'époque à la Real sociedad...
lui et le mexicain volant nous avait mis la misère..Quelle désillusion ce soir là..
Le jour où il évoquera son passé de JOUEUR à l'OL......
Mais à l’OL, aurait-on su le faire progresser comme ils ont su le faire en Espagne? Et si oui, il serait vite parti de toute façon. Rien ne sert de regretter ce qui aurait pu être
Va falloir m'expliquer comment il a eu une place à Gerland en Bad Gones pour un derby alors qu'il n'y avait que des abonnés et qu'aucune place n'était en vente à cet endroit du stade ?
Il parle d'une place "dans le virage", "parmi les fans". C'est le rédacteur d'O&L qui évoque les chants "orchestrés" par les Bad Gones. Je l'ai moi même vécu à peu près à la même époque que lui lorsque je n'étais pas trop loin de Lyon. Une place occasionnelle en bloc bas dans le virage nord, pas loin du parcage réservé aux abonnés, avec une ambiance similaire. Il m'est même arrivé de passer la seconde mi temps au milieu d'eux.
Les blocs bas... Pénibles à jouer ^_^