Après le derby perdu face à Saint-Étienne (0-1), les joueurs de l'Olympique lyonnais et Jean-Michel Aulas ont été pris à partie par une centaine de supporteurs à leur retour à Décines. La police a dû intervenir.
Avec R.B.
La nuit a été chaude à Décines. Elle aurait même pu se terminer de manière dramatique sans l'intervention des forces de polices. Elle a aussi, peut-être, incité Jean-Michel Aulas à précipiter le départ de Sylvinho. Une nuit cauchemardesque qui avait commencé par une défaite dans le derby à Saint-Etienne et qui s'est prolongée à Décines. Récit.
Tout commence lorsque l'OL s'incline dans les derniers instants de la partie (0-1), face à l'ennemi honni. Le revers de trop pour les Lyonnais, qui n'ont plus connu la victoire en Ligue 1 depuis sept matches. Après être passés en zone mixte sans un mot ou presque, les joueurs de l'OL regagnent leur bus direction leur centre d'entraînement de Décines, où leur voiture les attendent. Escorté par la police, le car lyonnais rejoint ensuite le Rhône sans encombre. Les joueurs récupèrent alors leurs affaires avant de rallier leur domicile. Mais ils se retrouvent bloqués par une centaine de supporteurs non identifiés, qui bloquent le portail du centre d'entraînement. Les insultes pleuvent, les menaces également. «Ils voulaient leur casser la gueule », indique à Olympique-et-Lyonnais une source policière.
La foule dispersé à coups de matraque et de gaz lacrymogène
Il est environ 1h du matin et la tension ne cesse de monter. Jean-Michel Aulas insiste pour que ses forces de sécurité lui ouvrent le portail. Ils refusent. La police est en route. Le président lyonnais, dans sa voiture, ne décolère pas. Ses employés finissent par le laisser partir. Si Aulas part sans encombre, le portail est plié par ces individus, tout de noir vêtus. Un homme est même armé d'un cocktail molotov. La police finit par intervenir, disperse le groupe d'assaillants à coups de matraque et de gaz lacrymogène. Un homme est interpellé. « Sans l'intervention de la police, cela aurait pu très mal finir », ajoute notre source. Une fois la sécurité des joueurs assurée, les Lyonnais peuvent enfin aller se coucher. Sylvinho aussi. Pour l'entraîneur, le cauchemar s'est poursuivi jusqu'à ce lundi soir. Mis à pied à l'issue du comité de gestion, le Brésilien aura vécu de tristes dernières heures.
Un cauchemard, l'impression d'etre dans un monde irreel ...
Encore des prix Nobel qui n'ont rien d'autre à faire le dimanche soir. On peut etre enervé oui on peut leur en vouloir les siffler aller laissons nous aller sur quelques noms d'oiseux dus à la deception mais ca reste des hommes qui n'ont pas été bon certes mais ca reste du foot.
C'est triste, pas une raison de s'en prendre aux joueurs ou Aulas !
On se croirait a Marseille, fait chier de voir ca
Certains malades se décrètent "supporters"...Qu'ils aillent d'abord se faire soigner !...Et il faut qu'on cesse d'accorder trop d'importance aux BadGones qui se prennent pour le boss !!!...?
Tout cela pour du foot ! Triste vie ....
Une cinquantaine d'abrutis quoi...
Ah ça doit être ça un vrai supporter.
Pauvre de nous.
vraiment moche d'en arrivé la
moi aussi je suis déçu énervé et pas content ! mais de la à en arrivé à menacer ! faut rester sérieux , bref la coach a du se rendre se que représentait un derby .
La seule revolte est de leur tourner le dos... la violence ne resout rien....
N'importe quoi vraiment désolant avant d'être des footballeurs ça reste des hommes des marie, des père de famille honteux d'agir comme ça..
encore une belle démonstration de la capacité à prendre du recul sur les événements... dommage pur Sylvinho qui réussira ailleurs...