Ranieri, Fernandez, Deschamps, Lippi, Gerets... chaque semaine, un nouveau nouveau nom fait son apparition dans les médias pour chercher à savoir qui pourrait bien être le prochain entraîneur de l'OL. Et à part Jean-Michel Aulas, jusqu'ici, personne n'a encore évoqué celui de Claude Puel.
Face à Monaco, le manager général lyonnais disputera son 156e match officiel à la tête de Lyon toutes compétitions confondues (114 en Ligue 1, 30 en Ligue des Champions, 7 en Coupe de France, 4 en Coupe de la Ligue et 1 en Trophée des Champions), un record. Bien sûr, il est encore un tout petit peu trop tôt pour faire un bilan global car officiellement, Puel sera toujours l'entraîneur de l'OL la saison prochaine. Mais aux vues des résultats, de la fracture avec les supporters, avec certains joueurs et même quelques membres du staff, on l'imagine mal honorer sa dernière année de contrat.
L'aventure avait débuté avec le Trophée des Champions un soir de juillet 2008. Ce soir là, Claude Puel n'était qu'à un tir au but de remporter son premier trophée avec l'OL, pour son premier match. Lloris avait fait le travail en effectuant deux arrêts, mais Govou et Cris manquaient leur frappe et Lyon cédait son bien à Bordeaux. Sans le savoir, une partie de l'histoire des saisons suivantes s'écrivait ce soir là à Chaban Delmas. Lloris, sauveur inutile. Cris et Govou, capitaines maladroits, qui se brouilleront par la suite avec Puel. Et pour ceux qui ont bonne mémoire, ils se rappelleront que Yoann Gourcuff, fraîchement débarqué du Milan, avait maintenu Bordeaux à flot après le manqué de Govou. Y'avait-t-il déjà là une morale avant même la fin de l'histoire ?
Dimanche soir, Claude Puel disputera probablement son dernier match sur le banc de l'OL, face à Monaco. Ironie du sort, il aura l'occasion et le devoir de faire descendre son club de coeur en Ligue 2, pour sauver la saison d'un club qui n'attend désormais plus que son départ...
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