Dans un entretien accordé au Canal Football Club, Samuel Umtiti est revenu sur sa formation et ses débuts en professionnel à l'OL. Une période durant laquelle le champion du monde affichait un caractère beaucoup plus réservé qu'aujourd'hui.
C'est souvent avec un large sourire que Samuel Umtiti accompagne ses sorties médiatiques et ses coéquipiers, en club et en sélection. Débordant d'énergie, le défenseur central affiche au quotidien une joie de vivre communicative. Mais cela pas toujours été le cas. Ses éducateurs, durant sa formation à l'OL, lui même ont parfois reproché sa réserve. «A certains moments, les entraîneurs voulaient que sois plus ouvert. Mais j'étais vachement fermé. Vraiment. Ils se disaient "Il se prend pour qui ?». Au contraire, c'est du respect que j'avais, raconte le champion du monde au Canal Football Club. Je pouvais rigoler avec les autres, mais j'étais là pour travailler. Je voyais les autres qui rigolaient et je me disais que ce n'était pas possible. Mais j'ai commencé à changer et je me sens beaucoup mieux comme ça. Je me demande comment j'ai pu être comme ça avant (rires). »
Lancé en professionnel en janvier 2012 par Rémi Garde à l'âge de 18 ans, Umtiti a mis du temps à percer sa carapace. «Quand j'ai commencé dans le monde pro, j'étais froid. Même une photo, je ne voulais pas », témoigne le Barcelonais. L'international français (25 ans) a même, parfois, essayé de transmettre sa rigueur à son plus fidèle ami du centre de formation, qui n'était pas le plus assidu à l'époque. « En mise au vert, il contrôlait mes repas, me disait de manger des légumes, alors que je déteste ça, rigole Alexandre Lacazette. Il contrôlait, il me disait "Nan vas-y fais ça !". C’est des petits efforts, une anecdote pour montrer qu’il a toujours tout fait. »
« Quand j'ai connu Armand Garrido, j'avais l'impression de voir ma mère »
Forgé par l'absence de son père et le soutien indéfectible de sa mère, le gaucher s'est aussi construit au contact d'un des formateurs lyonnais les plus réputés. « Quand j'ai connu Armand Garrido à Lyon, j'avais l'impression de voir ma mère. Je savais qu'il m'aimait, mais quand il me critiquait devant les autres, je savais ce que ça signifiait. C'est-à-dire : "Sam, c'est bien ce que tu fais mais tu dois faire mieux parce que tu peux faire mieux!". » C'est ce qu'est parvenu à réaliser Samuel Umtiti, qui a atteint les sommets ces dernières années.
Umtiti, il est gentil !
Malheureusement, je crains qu'il n'ait atteint l'apogée de sa carrière. Pour cause : ses blessures. Je ne le sens pas durer au Barça, et il s'est d'ores et déjà fait éjecter de l'équipe de France.
C'est dommage, mais pour une fois, comme disent les joueurs, "on sait que tout va très vite dans le foot". La gloire, comme la déchéance...
Bon, parler de déchéance est trop fort le concernant, mais ses meilleures années sont probablement déjà passées - alors qu'il a quasi 26 ans - en terme de club puisqu'il a atteint le sommet avec le Barça, qu'il a perdu sa place de titulaire et va sans doute être vendu l'été prochain, et en terme de sélection puisqu'il a été champion du monde (mais ne devrait plus être titulaire à l'avenir).
En résumé pour moi,
c'est un vrai gone,
champion du monde,
et en plus, un mec qui a l'air d'être franc avec une tête bien faite !
Bref, je suis fan !
Hé moi moi t'a pas des coms moins dépressif parce que la t'es en train de tendre une corde au coup à Umtiti 😉
J'espère me tromper, je l'aime bien moi le Sam.
C'est un vrai Big Sam, ça me fait mal de le voir galéré depuis la CDM mais je suis sur qu'il va revenir plus fort, il faut qu'il prenne le temps de soigner ce genoux et au pire viens te relancer a la maison 😉