Nouveau capitaine de l'Olympique lyonnais, Jason Denayer a toujours détenu ce leadership naturel selon son ancien entraîneur à l'académie Jean-Marc Guillou et son conseiller.
Cet été, Jason Denayer a succédé à Nabil Fekir dans le rôle de capitaine. Un an à peine après son arrivée à l'Olympique lyonnais, le Belge est désormais un homme de base du vestiaire, sur lequel Sylvinho aime s'appuyer depuis sa prise de fonction. Voir le défenseur central récupérer le brassard sonnait comme une évidence, pour ceux qui le côtoie depuis longtemps. «Je n'ai pas attendu cette saison pour découvrir que Jason était un leader. Il a commencé à le devenir il y a deux ans, confie son conseiller Jesse De Preter au média belge Sport Magazine. À l'époque, il retournait à Galatasaray parce qu'il s'y sentait très bien. Après un Euro en France qui s'est mal terminé et une saison à lutter contre la relégation à Sunderland, dans le Nord froid et gris de l'Angleterre, il a retrouvé des couleurs à Istanbul. Dans le vestiaire, il s'est rapidement imposé et on l'a d'ailleurs surnommé "The Leader". C'est là, à 22 ans, qu'il s'est senti investi de plus de responsabilités et qu'il a commencé à guider les autres sur le terrain. On peut ajouter à cela que Manchester City a envoyé un consultant spécial en Turquie pour le coacher sur cet aspect. Ce qu'on constate aujourd'hui chez Jason à Lyon, ce n'est en fait qu'une suite logique. »
Dès son plus jeune âge, Denayer détenait en fait ce leadership naturel. « À l'académie Jean-Marc Guillou, il prenait soin des autres, raconte son ancien entraîneur Thomas Caers. À l'internat, par exemple, il allait chercher le linge sale et le mettait dans la machine à laver. Avec son charisme naturel, sa puissance physique et ses qualités footballistiques, il était déjà l'un des leaders. Il pouvait remettre quelqu'un à sa place par une seule petite phrase, calmement, sans se montrer agressif. Il parlait peu, mais ce qu'il disait produisait toujours son effet sur les autres. »
« Make peace, love and play soccer »
Malgré son tempérament sur le terrain et son charisme naturel, Jason Denayer s'est toujours distingué par sa douceur, qui lui a aussi permis de se faire apprécier des vestiaires qu'il a côtoyés. «Jason est une personne très douce. Il a le cœur sur la main. Impossible d'être fâché sur lui. Il aime partager et ne juge pas les autres. Sur le terrain, il peut se montrer très dur en sa qualité de défenseur, mais cela ne reflète pas sa personnalité comme être humain. S'il fallait décrire Jason en quelques mots, ce serait "make peace, love and play soccer" (il rit). Ce n'est pas un hasard s'il compte beaucoup d'amis », témoigne Thomas Caers.
De l'académie Jean-Marc Guillou à l'OL, en passant par Manchester City, le Celtic Glasgow ou Galatasaray, Denayer jamais changé, selon son conseiller. « Denayer n'a que 24 ans, et en une saison, il est devenu le capitaine de Lyon. Quand on connaît la mentalité française, on sait que c'est loin d'être évident. Jason est resté le même garçon qui, à 19 ans, a débuté sous la pression au Celtic et est directement devenu titulaire aux côtés de Virgil Van Dijk.» Reste à suivre la même trajectoire que le Néerlandais.
il me fait penser aux patous , ces bergers des pyrénées qui gardent les troupeaux .
Force physique , bonne pâte , toujours un oeil sur ses moutons dont il ne laisse personne s'approcher .
Avec Jason , la troupe est en de bonnes pattes .
"Quand on connaît la mentalité française, on sait que c’est loin d’être évident" : hé ! P***** de belge !
Carton jaune pour insulte à caractère discriminatoire !!!!
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Non, je plaisante !
😊😊😊
Les belges et leurs complexes vis-à-vis des français, toujours en train de se comparer.
Pourquoi le coq est-il le symbole des Français ?... demandent les Belges.
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Et ils ont pas tout à fait tord.
Il faut le reconnaître 😣
LOL
Player, parce que le coq a la classe ! Alors que le symbole de la Belgique, c'est une frite mole.
OLVictory, c'est pas la dernière coupe du monde qui calmera leurs complexes '~]
Effectivement, il donne l'impression d'être un homme serein (expression présidentielle : la force tranquille). C'est ce qu'il nous faut en défense, des joueurs qui maitrisent leurs nerfs.
Pourtant, à son arrivée je n'avais pas cette impression. En effet, dans une vidéo, on l'avait vu en train de frapper un homme à terre (au cours d'une bagarre entre un de ses amis et une autre personne à la sortie d'une boite de nuit).
Cela m'avait inquiété : il offrait une image de lui plutôt négative. Contrairement à ce que l'on voit maintenant.