Sur un éclair de Licka, l'OL a été foudroyé hier soir à Brest et ce match nul garde un goût amer de défaite. Certes, Lyon a montré cette fois-ci plus de coeur et d'envie, mais cela n'a pas suffit et ce matin, c'est toute une ville qui angoisse déjà de ne plus entendre à l'automne cet hymne auquel Gerland frisonne depuis plus de dix ans. Les faits sont pourtant là, à deux journées de la fin du championnat, Lyon pourrait finir hors du podium, une première depuis 1998 !
Il y tout juste deux mois, Claude Puel déclarait ceci : "Dans mon contrat, il n’est pas écrit que je suis obligé de gagner un titre. Je me suis fixé quatre ans pour gagner la Ligue des champions. C’est mon objectif." Cette fameuse Ligue des Champions qu'il croit nous faire miroiter, le club ne la jouera peut-être même plus. Après avoir perdu le titre de Champion, la Coupe de France, le Trophée des Champions et le derby, Lyon est en passe de voir s'envoler son bol d'air européen. Je me souviens d'une époque on l'on se disait : "Vivement mardi ou mercredi, que la C1 nous sorte de notre quotidien." Désormais, le train-train, c'est de voir cet OL s'échiner face à des mal-classés pour compenser les désillusions d'une saison ratée. Aujourd'hui, les olympiens en sont réduits à soutenir leurs rivaux Bordelais, Lillois et surtout Stéphanois pour ne pas voir le PSG les faire chuter d'un podium qu'ils ont trop longtemps considéré comme acquis.
Certes, l'OL reste ce matin à deux longueurs de Paris, ce qui berce encore certains d'illusions. Mais dès demain, le voile pourrait bien tomber pour ne plus se relever. Et si par un heureux hasard, les Gones avaient la chance de conserver leur troisième place mercredi soir, il ne faudra alors pas que l'insuffisance du PSG occulte les faiblesses de l'OL. En attendant, Yoann Gourcuff doit certainement envoyer quelques textos pour motiver ses anciens coéquipiers, histoire de ne pas connaître comme eux, la même descente aux enfers.
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