Emoussé après la défaite de l'OL face à Toulouse au point d'en faire un léger malaise, Jean-Michel Aulas est revenu hier sur la situation de son club et de son entraîneur à 5 journées de la fin du championnat. Pour lui, il ne faut pas dramatiser et se rappeler que "la situation à cinq matches de la fin est bien meilleure qu'à trente-et-un matches de la fin, quand nous étions dix-huitièmes." Toutefois, le président lyonnais admet que le club vit "une année compliquée".
"On est tous coupable"
Pour Jean-Michel Aulas, Claude Puel n'est pas le seul responsable. "On est tous coupable, a-t-il déclaré dans les colonnes de L'Équipe, on n'a pas d'excuses et c'est pour cette raison qu'on va avoir une réaction d'orgueil dimanche face à l'OM." Au sujet de la rumeur qui faisait à nouveau état d'un licenciement de Claude Puel, JMA affirme "ne jamais l'avoir envisagé. Il n'y a pas de raison : on est troisièmes à cinq journées de la fin, alors franchement, je n'ai pas pensé le faire. Les joueurs sont responsables plus que l'entraîneur, qui est lui-même responsable plus que le président."
"Le discours de Puel ne passe pas"
Mais devant le spectacle pathétique offert par les joueurs sur le terrain, le patron de l'OL admet que le discours de Puel ne passe pas avec l'équipe : "Bien sûr que non, il ne passe pas toujours bien, puisque les résultats ne sont pas là. Mais personne ne peut affirmer qu'un autre coach aurait fait mieux cette saison. Moi, je sais qu'il est impliqué jour et nuit, sept jours sur sept, et que lorsqu'on a joué des matches couperets, en début de saison, on les a gagnés. Celui qui pense qu'une solution existe et que je ne la choisirai pas se trompe." Claude Puel a donc encore la confiance de son président mais ce dernier a bien indiqué hier que les comptes seraient fait à la fin du championnat : «Même s'il a un contrat de quatre ans, on fera quand même un bilan."
Pour l'avenir du club, Aulas mise tout sur une qualification en Ligue des Champions mais affirme ne pas avoir peur de la quatrième place qui "sera européenne." Pour lui, l'équipe est désormais tournée vers la réception de l'OM dimanche, qui pourrait permettre d'effacer en partie le fiasco de Toulouse : "Si on gagne dimanche contre Marseille, tout ne sera pas oublié, mais la pilule sera beaucoup moins amère."
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