A quelques semaines de la fin de sa carrière, Grégory Coupet est à nouveau revenu sur sa période lyonnaise. Après les déclarations issue de son livre, le portier du PSG s'est cette fois confié à France Football. Il explique notamment que les supporters de l'OL se sont lassé de la victoire.
"Ma dernière saison à Lyon (2007-2008), il fallait faire le doublé pour la sauver! Il faut se rendre compte... On était “juste” champion et ça ne suffisait plus, raconte Coupet mardi, dans les colonnes de France Football. Au retour du match du sacre, il n’y avait personne sur le tarmac de l’aéroport pour nous accueillir. J’ai réalisé qu’il ne se passait plus rien!"
Coupet explique même qu'il aurait aimé rester à l'OL, mais que la lassitude des supporters l'a décidé à faire ses valises : "J’aurais pu rester quinze ans, avec un contrat de reconversion au sein du club. Mais je me suis dit que ce n’était pas possible qu’un titre de champion puisse laisser indifférent à ce point. J’ai donc pris ma décision avant la finale de la Coupe de France et, comme on a fait le doublé, j’ai vécu un départ magnifique."
Sur la situation actuelle de son ancien club, Coupet estime que le groupe n'a pas lâché mais qu'il manque de leader, et que les départs des dernières saisons ont été préjudiciables : "Il y a un coach qui en a, de la hargne ! Non, le mal est plus profond : l'OL n'a plus de leaders. Il manque le noyau dur. Il manque ce coeur. Le départ de “Juni” et de Govou a fait beaucoup de mal. Malgré l'étiquette de fêtard qui lui colle à la peau, "Gov" c’est un mec fabuleux. Je préfère un mec comme lui qui, à l’occase, allait prendre une bonne tôle et qui ne ratait jamais un entraînement plutôt que d’autres qui font semblant. Il était toujours présent, il donnait toujours tout." Seul rescapé de la grande époque, Cris n'est plus aujourd'hui plus indiscutable. La fin d’une époque ? "Mais le problème à Lyon aujourd’hui, ce n’est pas que Cris ait changé. C’est toujours le même leader qu’avant. Mais il est seul. Le pire, c’est qu’il se retrouve, lui, écarté. C’est fou..."
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