L'entraîneur de l'As Saint-Etienne, Jean-Louis Gasset évoque le derby de vendredi (21h). Forcément, il espère que ses joueurs vont répondre présent au Groupama Stadium.
Le derby
"Ce n'est pas nouveau pour moi, j'ai déjà eu la chance d'en jouer un la saison dernière. Ce match est spécial et tout le monde nous le rappelle. Les gens parlent d'honneur, de fierté, des valeurs de courage et de détermination du club, je m'en suis imprégné. J'essaie de le mettre dans la tête des joueurs pour qu'on fasse honneur au club. Alors on va essayer avant tout de se faire plaisir pour que toute une région, tout un peuple soit fier de nous."
L'objectif vendredi
"L'année dernière, on n'était pas fringants lorsqu'on était allés à Lyon mais en jouant notre football en seconde période on les avait fait reculer et on avait égalisé à la dernière minute. C'est un premier acquis car, depuis, on a progressé. Aujourd'hui, on a 23 points et on n'est pas mal classés. Pourtant, dans le jeu, on a parfois été moyens. Les associations commencent tout juste à se former. Il ne nous manque plus qu'à faire un résultat contre une équipe mieux classée que nous car, pour le moment, on n'a perdu que contre Paris (1er) et Lille (2e). Il ne s'agit pas de faire des déclarations fracassantes mais juste d'arriver au bon endroit à la bonne heure. Même s'il y a un écart abyssal en termes de budgets ou de nombre d'internationaux entre les deux clubs, on va jouer ce match à fond et avec nos valeurs."
L'absence des supporters stéphanois
"Les matches de football doivent être une fête et un spectacle pour tout le monde et ce match encore plus que les autres. C'est dommage que nos supporters doivent le voir à la télé. Même avec 1000 ou 2000 supporters, le match aurait été différent."
C'est une équipe de la Ville du cycle dont le moral doit être gonflé à la pompe à vélo.
Leurs "valeurs", ça me fait toujours marrer.
Quand on connait un peu l'histoire de ce club, pas de quoi se la raconter question valeurs ou condamnation du foot business. Ils se rengorgent dans des "valeurs" et une posture qu'ils n'ont pas choisis mais qu'ils subissent, c'est ridicule.
Quelle hypocrisie de la part de ces dirigeants.
Surtout quand on voit qu'ils seraient prêts à vendre leurs "valeurs" au premier fond de pension venu qui aurait l'idée bizarre d'y mettre son argent.
Ce club s'est bien construit autour de valeurs indiscutables. Aimé Jacquet pourrait en témoigner. Mais c'était le temps d'avant. Les héritiers ont tout dilapidé. Méfions-nous des enfants gâtés qui s'imaginent avoir tout construit et s'en octroient le mérite.Que pareille mésaventure n'arrive pas à Lyon!