A l’issue de la défaite des Lyonnaises face aux Parisiennes (0-1) dans des conditions dantesques, c’est un Reynald Pedros consterné qui s’est présenté devant les médias.
Les larmes de Camille Abily tranchaient avec la colère de Reynald Pedros. Atterré, le technicien rhodanien semble avoir vécu cette défaite à la comme une terrible injustice. Mais jusqu’à l’heure de jeu, ses joueuses laissaient la fâcheuse impression d’avoir laissé leur football à Kiev, où elles étaient allées décrocher quelques jours plus tôt leur 5e Ligue des champions, la 3e de rang. Dans l’engagement, les Franciliennes avaient plus de mordant que leur rivale : « On fait une très mauvaise première mi-temps. On n’est pas rentrés dans notre match », concédait l’entraîneur rhodanien sur le site officiel de l’OL, hier à l'issue de la défaite des siennes à la Meinau (0-1). Visiblement galvanisées par l’enjeu, à savoir un premier titre sous l’ère qatari, les filles de Bernard Mendy, promu au poste en lieu et place de Patrice Lair, ouvraient le score grâce à un superbe enchaînement de Marie-Antoinette Katoto. Timorées, les championnes d’Europe peinaient à se montrer dangereuse, jusqu’à la 58e minute de jeu et l’interruption de la partie en raison de violents orages.
« On nous a dit qu’on n’a pas d’autres dates pour jouer »
Si le règlement prévoit que le match ne peut reprendre qu’à condition que cette coupure ne dure pas plus de 45 minutes, les officiels décidaient malgré tout de renvoyer les joueuses sur le terrain après quasiment 1h30 d’arrêt. Et ce, malgré une pluie toujours battante, des orages toujours menaçants, et un terrain littéralement détrempé qui freinait considérablement la progression du ballon : « On attend une heure et on nous dit que le ballon roule mais qu’il y a toujours autant d’éclairs et d’averses. Je ne comprends pas pourquoi on a repris le match. On nous dit qu’on n’a pas d’autres dates pour jouer. Je comprends un peu mieux du coup », fulminait Reynald Pedros. Et le but injustement refusé à Ada Hegerberg, au bout du temps additionnel, ne faisait qu’accroître sa frustration : « On a tout tenté pour revenir mais on nous a enlevé cette égalisation. C’est dommage ». Les Fenottes et leur entraîneur devront donc se contenter d’un doublé cette saison. Mais justement, la plus grande force de cette équipe est probablement son éternelle insatisfaction.
Non respect du règlement de la part de la ligue elle-même et erreur d'arbitrage flagrante.
Reynald peut avoir effectivement des regrets.
Mais le doublé C1-L1, c'est déjà magnifique et si lui et ses fenottes passent à côté du triplé, ce n'est pas réellement de leur faute.
Faisons contre mauvaise fortune bon cœur, malgré la frustration.
On se fait voler mais on a dja gagné alrs c'est pas grave?
J'suis carrément pas d'accord avec cette vision des chosee
L'OL n'aurait jamais dû accepter de revenir sur la pelouse comme l'autorise le règlement pour commencer.
Quand tu as déjà mangé un Kinder Surprise et un Kinder Bueno, le chokobon, tu peux le laisser même si c'est très bon.
"Ce n'était pas réellement de leur faute", oui et non. Effectivement l'arbitrage laissait à désirer mais je trouve que globalement sur les derniers matchs les fenottes ont été très pauvres techniquement dans les 25 derniers mètres. Maroszan en petite forme, Le Sommer et Hegerberg difficiles à toucher, bref globalement elles causaient peu de dangers à leurs adversaires.
Ce sont un peu de fausses excuses, on attaquait sans se montrer dangereuses ou efficaces, un mal récurrent, qui a failli nous coûter la finale de C1.
Le PSG a super bien fait tourner le ballon, c'est rare que ça nous arrive, ils n'ont rien volé, c'est ça le sport, la victoire Parisienne est méritée.
Notre jeu était un peu lent et stéréotypé.
Pedros pourrait aussi faire un peu d'autocritique au lieu de chercher des excuses.
L'OL n'aurait jamais du accepter de revenir sur le terrain. C'était du grand n'importe quoi, hallucinant. Et qu'ils ne disent pas qu'il n'y avait pas d'autres dates, elles sont en vacances donc le match aurait très bien pu être fini ce soir ou ce week-end. Mais bon, avec les conditions de jeu, c'était plus facile pour Paris de tenir, forcément.
Il y a aussi une autre incompréhension. Comment peut-on faire une aussi mauvaise première mi-temps ? Aucune raison de prendre ce match à la légère, même après le coup d'éclat contre Wolfsburg (réduit à 10...)Incompréhensible de tenir un match aussi mal contre une équipe de bourrins qu'on sait pertinemment tamponner et occuper rigoureusement tous les endroits du terrain. (Genesio a le même problème...)
Il s'est fait sentir un manque de direction du jeu d'attaque... Abily, Necib, et Lotta ... c'était du grand art... Trop de lassés ratées, sans doute le relâchement après les victoires.... De plus, on sent le poids, sur l'arbitrage, de la puissance de l'argent du Qatar... En effet, c'était pratiquement à sens unique .... Bravo tout de même.