Septième victoire consécutive pour l'OL en Championnat, dont cinq sans prendre de but. Mais ce n'est pas cela qui saute aux yeux. Pour ce sprint final, Lyon n'a jamais semblé aussi fort offensivement cette saison.
En ce moment, peu nombreux sont les protagonistes lyonnais à parler de football. C'est le parti pris ici, à notre modeste niveau. Pendant que les concurrents de l'OL s'essoufflent dans la course à la 2e place, les hommes de Bruno Genesio gardent un rythme élevé. Les hommes de devant contribuent à la bonne santé de l'équipe. Il faut dire qu'une semaine complète de préparation avec un seul match à la clé n'est pas de refus à ce moment de la saison. Les Gones optimisent cet avantage.
Pas si difficile que cela ?
Cette saison, le FC Nantes a fait sa réputation sur sa solidité, encaissant peu de buts et construisant ses succès en mode "1-0". L'image d'un bloc bas, compact, façonné par Claudio Ranieri, qui a longtemps permis au FCN d'être assez haut au classement, jusqu'à prendre la 5e place. Or, depuis six rencontres, plus une victoire. Et ce bloc équipe n'est plus si compacte que cela. Ce paramètre permet à l’OL de développer son jeu. Les Lyonnais profitent des espaces en se mettant entre les deux lignes défensives nantaises, dans les intervalles, notamment les joueurs du milieu qui font bien le lien (particulièrement Houssem Aouar et Tanguy Ndombele). Le côté droit composé de Rafael et Bertrand Traoré marche de mieux en mieux à chaque match. Ils sont complémentaires : quand l'un déborde, l'autre rentre dans l'axe, et quand l'un rentre dans l'axe, l'autre fait l'appel dans son dos (pour être servi ou permettre de libérer un espace). Une action de jeu à la 11e symbolise cette bonne entente avec un redoublement de passes en une touche, le tout vers l'avant.
Il est donc logique que les occasions se succèdent côté rhodanien. A la 10e, Memphis manque d’ouvrir le score sur un ciseau retourné, suite à un travail dans la surface de Nabil Fekir qui se retourne et centre. Traoré reprend après l’arrêt du gardien mais sa frappe heurte la barre. Ce même Memphis, désormais habitué à la pointe, loupe l'offrande d'Aouar. Si les intentions offensives sont là, la qualité technique aussi. A la 37e, les Gones réussissent 87% de leur passe (les Nantais 68%) C'est donc logiquement que Memphis ouvre le score, mais sur une action individuelle signée du capitaine lyonnais : récupération dans son camp, remontée ballon au pied, élimination d'un défenseur, et passe à son attaquant. Merci Nabil.
Les artistes sont de sortie
Une domination nette en première période, mais seulement un but inscrit. On le sait, cette saison, c'est le genre de situation dans laquelle Lyon se met en difficulté tout seul. Par conséquent, les coéquipiers de Marcelo continuent d’être offensifs, développent leur jeu avec Fekir à la baguette. Encore une fois (de trop nombreuses fois serait-on tenté de dire), les occasions ne sont pas concrétisées. Malheureusement pour lui, Aouar est dans le coup, notamment après le centre de volée du droit de Fekir, son tir est stoppé par un joueur sur la ligne, ou encore sur sa tête à 1m du but sur le poteau (il semble avoir eu peur d’heurter le poteau).
Cependant, contrairement au premier acte, Nantes laisse des espaces certes mais est dangereux aussi. Si les Canaris évoluent avec un 4-4-2 à plat, les Lyonnais ne sont pas si compacts que cela et profitent de la physionomie de la rencontre pour se laisser porter vers l'avant. Bizarrement, le but du 2-0 vient encore après l'action individuelle d'un joueur (Memphis), qui bénéficie au buteur (Traoré). A partir de là, l’OL déroule et les occasions s’enchaînent, comme à la 71e : Traoré bute sur le gardien, il reprend et décale Memphis qui laisse passer entre ses jambes pour Fekir. Sa reprise en une touche est détournée par le gardien adverse. C'est une bonne image du match contre Nantes : beaucoup d'occasions, mais pas toujours de la réussite. En tout cas, avec ce trio Memphis-Fekir-Traoré à ce niveau, l'Olympique lyonnais peut être tranquille jusqu'à la fin de la saison : les buts arriveront (et on ne parle pas de Mariano Diaz...).
2-0, ce n'est pas chère payé.
2 poteaux et un gardien adverse qui a fait un très gros match.
A noter quand même la faiblesse (ou l'envie ?) de l'adversaire. Visiblement, les canaris ont renoncé à l'Europe, ils savent qu'il y aura un changement de coach et finissent totalement en roue libre. J'ai rarement vu une équipe avec si peu de volonté cette année. Rien à voir avec celle qu'on avait affronté en début de saison.
C'est vrai, ça part un peu en sucette chez eux.
ça fait penser à ces équipes qui n'ont plus rien à gagner ou à perdre, et qui peuvent être très dangereuses aussi (jouent relâchées, "si on se faisait un gros devant notre public, pour le plaisir ?") ou au contraire jouer sans envie, et celles qui jouent la qualif EL ou le maintien.
A choisir, je préfère encore ces dernières, car même avec l'envie de se maintenir et l'instinct de survie, ça reste de "petites" équipes qui, par définition, restent faibles.
Nantes était surtout en surrégime sur la phase aller. Beaucoup de match gagnés 1-0 contre le cours du jeu. Pour moi, cette équipe ne vaut clairement pas mieux que Dijon ou Guingamp par exemple.
Un week-end de rêve.
Marseille qui ne gagne pas ?
Monaco idem
C'est bon pour le trophée des champions !
Effectivement une excellente attaque qui arrive à faire oublier les lacunes de Traoré.
Oui, WE parfait...
Enfin on a un petit joker..on pourrait presque se permettre un match nul...La défaite est encore interdite mais au moins on a plus l'obligation de gagner en commençant le match..
En tout cas, je suis ravi de voir comment notre équipe réagit à cette pression folle de fin de saison..avec ce sentiment qu'on doit tout gagner..
Certaines équipes sont comme ça en permanence mais nous on a pas un effectif avec du Ramos ou Kroos...Donc belle surprise..même de Génésio.
Il reste nécessaire de gagner le prochain match pour éventuellement pouvoir se relâcher sur les 2 derniers.
On n'a pas le droit à l'erreur par rapport à Monaco pour le moment.
Je ne trouve pas que Nantes ait été si mauvais que ça .
Sans le coup de génie de Memphis , on est à 0-0 à la mi temps et impossible de percer le coffre fort .
Ils ont été coriaces et plus impliqués qu'on ne veut bien le dire
https://www.sofascore.com/fr/olympique-lyonnais-nantes/XHsZH
Ils ont surtout eu un grand Tatarucanu dans les cages.
Alors toi tu vois toujours que le négatif... Si ils n'ont pas un maximum de réussite à la mi-temps on peut mener 4-0 sans soucis.
Rien n'est gagné ... Il faut la victoire sur les matchs qui restent et la cause est entendue.... Gare à l'excès de confiance contre Troyes et Strasbourg....