Le CSKA Moscou s'est qualifié pour les quarts de finale de l'Europa League aux dépens de l'Olympique lyonnais (2-3). L'attaquant scandinave, Pontus Wernbloom, livre son analyse sur la double confrontation face à l'OL.
Joueur polyvalent, Pontus Wernbloom a livré une belle copie en tant qu'attaquant, face à l'OL. Récompensé par le 3e but de Moscou, l'international suédois et ses coéquipiers sont venus à bout d'une équipe lyonnaise à côté de son sujet. Mais le CSKA est aussi une équipe joueuse, difficile à manœuvrer, et qui n'aura pas volé son succès, ce jeudi. Le buteur du soir est revenu sur la bonne performance moscovite. "On a réussi une excellente prestation. Notre match aller à domicile était vraiment décevant et nous voulions nous rattraper, avoue Wernbloom. Nous savions que la tâche allait être difficile mais a on très bien joué pour obtenir cette qualification. Nous avions besoin de venir ici avec plus de confiance, nous avons réussi à jouer bien mieux que la semaine dernière." Les Moscovites sont donc parvenus à hausser leur niveau de jeu sur la pelouse du Parc OL. Une chose que les Lyonnais n'auront pas ou très peu réussi à faire dans ce match retour.
félicitations aux moscovites , qui n'ont certes pas une grande équipe , mais qui eux , ont une vraie équipe qui joue collectif et avec envie .
Ce que je craignais est arrivé, on a sous estimé cet adversaire, on ne l'a pas pris au sérieux et on n'a pas construit un schéma tactique pour les empêcher de jouer.
On a sans doute pensé que ça allait passer comme à l'aller, sur un malentendu.
C'est pas comme ça qu'on gagne une C3, vraiment pas.
Les russes sont partis à fond et on a vu tout de suite que ce n'était plus le même match qu'à l'aller.
Les lyonnais sont rentrés aussi sec dans leurs travers habituels, subir, laisser le copain se démerder, laisser des espaces, se débarrasser du ballon sans essayer de faire des passes propres.
Et comme toujours l'OL, qui mène pourtant au score des deux matchs, se découvre trop facilement et laisse des boulevards pour les joueurs offensifs russes.
Bien sûr toujours l'égoïsme des attaquants qui n'ont même plus le réflexe de se faire des passes.
Et enfin aucune stratégie de la part de notre coach pour essayer de modifier ces défauts, il reste amorphe.