L’OL pourrait enchaîner son quatrième succès consécutif ce dimanche après-midi contre Metz (15h). Dans la bonne série lyonnaise, Bruno Genesio y est pour beaucoup.
L’ultimatum a peut-être eu du bon. Mis sous pression par Jean-Michel Aulas pendant la trêve internationale, Bruno Genesio a parfaitement réagi. Alors que l’OL n’avait gagné qu’un seul de ses huit matches entre le 19 août et le 1er octobre, le club rhodanien vient d’enchaîner trois succès consécutifs. Le président lyonnais a prévu de faire le point avec son technicien après le derby (le 5 novembre à Geoffroy-Guichard). A un peu plus d’une semaine de ce rendez-vous, l'entraîneur l'aborde dans de bonnes conditions.
Le podium à nouveau en ligne de mire
L’Olympique lyonnais n’avait plus enchaîné trois succès d’affilés depuis le mois de mai dernier. Pour réaliser cette performance, l’OL a eu besoin de réussite mais aussi de maîtrise. Face à Monaco (3-2), il y a eu un peu de tout ça. S’il a fallu un splendide coup franc de Nabil Fekir à la dernière minute pour arracher la victoire, Lyon a produit un jeu alléchant malgré la fébrilité défensive incarnée par une charnière centrale inédite cette saison, composée de Mapou Yanga-Mbiwa et Mouctar Diakhaby. Ce soir-là, le vent a tourné en la faveur du club rhodanien. Il n’en faillait pas plus pour relancer une série de victoires et retrouver de la confiance. « Toutes les équipes emmagasinent de la confiance quand elles gagnent. La régularité est la clef pour réaliser une bonne saison et c’est ce qui nous a manqué au début. C’est une meilleure situation évidemment, a avoué Bruno Genesio, vendredi. Mais dans le contenu, à part contre Guingamp (2-1) et Limassol (1-1), il y avait de bonnes choses. Même avant cette dynamique de victoires, je n’ai pas vu de joueurs qui baissaient les bras. » Sans deux cartons rouges contre Bordeaux (3-3) et Angers (3-3), l’OL pourrait par exemple compter quatre points de plus en Ligue 1. Sans s’accabler sur son sort, le technicien rhodanien a su remobiliser ses joueurs et une victoire face à Metz ce dimanche après-midi (15h), leur permettrait de retrouver le podium.
Un coaching audacieux
Ces dernières semaines, Bruno Genesio a fait des choix forts. Pour l’instant, le technicien rhodanien ne s’est pas trompé. En cours de match, déjà, son coaching s’est avéré payant. Comme contre Monaco où il décide de faire reculer Houssem Aouar au milieu de terrain, lorsque Tanguy Ndombele cède sa place à Myziane Moalida. A Everton (2-1), l’entraîneur lyonnais a eu le nez creux en replaçant Bertrand Traoré dans l’axe, lorsque Maxwel Cornet est entré. Ce dernier est passeur décisif sur le but victorieux du premier. L’éclatant succès à Troyes (5-0) a aussi donné raison au coach des Gones, qui avait décidé de relancer le 4-3-3, en l’absence de Nabil Fekir, ménagé. Dans le gestion des hommes, l’ancien adjoint d’Hubert Fournier et Rémi Garde, a aussi adopté la bonne réflexion. Avec un turn-over régulier, surtout aux postes de latéraux, Bruno Genesio concerne tous ses joueurs. Un mangement efficace, que Memphis illustre à la perfection. Écarté du groupe lyonnais face à Dijon (3-3, le 23 septembre) puis remplaçant les matches suivants, le Néerlandais revient peu à peu à son meilleur niveau, comme l’a confirmé son triplé à Troyes. « Individuellement et collectivement, il y a plus de sérénité au sein de l’équipe et Memphis caractérise parfaitement cela », a d’ailleurs avoué son entraîneur.
De nouveaux défis
Avec un groupe au complet, Bruno Genesio va devoir faire des choix lors des prochains matches. La bonne impression laissée par le 4-3-3 à Troyes peut aussi causer quelques maux de têtes à l’entraîneur lyonnais. La saison dernière, Nabil Fekir avait éprouvé quelques réticences à évoluer dans ce système. « J'ai une idée pour Nabil… J'essaye de tirer les enseignements du passé. Son poste de prédilection, c'est derrière l'attaquant. Je n'ai aucune interrogation. Mais on verra… Je me dis que, sur certains matchs, on peut être en 4-3-3 avec Nabil. Vu son volume et son état d'esprit, il en est capable. Dans l'animation offensive, il y aurait des choses à faire », a suggéré le technicien rhodanien, vendredi. La gestion du « penaltygate », qui a opposé Memphis à Mariano constituera aussi un des enjeux futurs pour le coach des Gones. En attendant, avec 19 points, l’OL vient d’effectuer son meilleur début depuis 2013 (21 points).
La confiance et la victoire retrouvée, Bruno Genesio ne s’enflamme pas. « Je prends beaucoup de recul et de détachement. Je reste mesuré dans ces moments-là, qui sont bien sûr plus agréables mais aussi dans les moments plus difficiles, a indiqué l’entraîneur lyonnais. Le football, c’est comme ça, ça se joue à rien. Entre une victoire et une défaite, il y a des choses que l’on maitrise et d’autres que l’on ne maitrise pas. J’ai pris l’habitude de rester très mesuré, de continuer à travailler comme on l’a toujours fait ici, avec le groupe, mon staff et mes dirigeants. » Malgré la bonne passe lyonnaise, le technicien sait qu’il sera beaucoup jugé sur un derby à Saint-Etienne, qu'il a toujours perdu depuis qu'il s'est assis sur le banc de l'OL. « Je suis bien placé pour connaître l’importance du derby, mais si on y arrive en ayant gagné cinq matches de suite, il y a des chances pour que l’on soit plus performant », a-t-il rappelé. Pour ça, il faudra d’abord gagner face à Metz, ce dimanche après-midi.
Pour améliorer la situation, il lui a suffi de lire assidûment les blogs de supporters.
Mdr c'est ce que je me disais mot pour mot!
Au moins aura t-il eu le mérite de ne pas jouer les coachs butés pour le coup.
On a la chance d'avoir un grand coach que toute l'Europe nous envie .
commentaire inutile.
Je n'avais pas signe la petition contre lui a sa nomination, j'ai ete par contre assez sceptique suite à ses 6 premiers mois et ai l'ai fustige tout au long de la saison dernière ( toute la saison a reposé sur des exploits individuels avec en point d'orgue la 2ème mi temps contre la Roma ).
Par contre on pouvait sentir des cet été que quelque chose avait changé dans sa réflexion : Il a TRAVAIlLE et s'est remis en cause ce qui est quand même remarquable pour une personne de ce statut, contrairement à un Puel par exemple c'est un mec du club et comme il était parti il risquait de rester dans la mémoire comme un des pire entraîneur de l.OL , il a donc été capable de d'autocritiques et on commence a en voir les fruits.
Moi je dis bravo qu'il continue ( même si il fera probablement d'autres erreurs ) et maintenant tout ce que je lui souhaite c'est de nous faire une Aime Jacquet 98 avec la ligue Europa.
"La régularité est la clef pour réaliser une bonne saison", voilà Bruno le sait.
Il a redressé un peu la barre certes mais pour l 'instant nous ne sommes pas réguliers en championnat. Il faudrait pouvoir enchainer une longue série (au moins 5 matchs).
C 'est cette régularité qui rendra à Génésio la récompense de ses progrès et pas autre chose.
Si nous voulons viser le podium voire la seconde place, il faudra déjà gagner contre Metz et à St-Etienne. A ce moment là, on pourra parler d 'avoir redresser la barre clairement, car avec tous les points perdus en début de saison, il ne faut pas non plus tomber dans l 'autosatisfaction après 3 victoires de suite.
Génésio et les joueurs peuvent le faire, j'en suis convaincu mais pour l 'instant nous n 'y sommes pas sur le podium.
Dans le foot , tout va très vite, un jour on te descend et 2 mois après, on te glorifie ou l'inverse. Attention, à ne pas tomber dans la facilité et la suffisance.
Alors, je suis confiant mais pas au delà. Avec les investissements consentis et les joueurs à disposition, si Génésio n 'est pas sur le podium au contact de Monaco à la trêve, ben pour moi ce sera un échec au vue des forces en présence cette saison.
Donc voilà, continuons sur cette belle lancée et faisons confiance au coach pour ses efforts. je serais derrière lui, mais soyons r-é-g-u-l-i-e-r-s.
On perd du temps avec Genesio, quand est-ce qu'Aulas va s'en rendre compte ? Là il y a du mieux, demain il y aura du moins bien et on se sait jamais vraiment pourquoi. Du gâchis.
Le problème c’est qu’on perd des saisons a former des coachs alors qu’avec notre budget on devrait avoir des coachs avec déjà de grosses références.