Malgré la victoire sur le fil de l’OL contre le Besiktas (2-1), Bruno Genesio s’est montré dépité. Le match a débuté avec 45 minutes de retard, une attente stressante pour lui et ses joueurs.
Un match à haut risque mais une victoire à la clé… Bruno Genesio reste mitigé sur le bilan de cette confrontation européenne. Il est d'abord revenu sur les incidents entre les supporters lyonnais et turcs. « Je suis un peu dépité parce ce qu’il s’est passé avant le match. Cela ne correspond pas du tout à l’idée que je me fais du sport et du foot en particulier. Je crois que c’est avant tout un lieu où les gens doivent pouvoir venir en toute tranquillité pour assister à un match ou un spectacle », avoue le coach lyonnais. « Après je pense que c’était plutôt une bonne chose que le match ait lieu quand même ».
45 minutes de retard
Concernant les ¾ d’heure d’attente dans les vestiaires, Genesio confie : « On a parlé aux joueurs en leurs disant de rester concentrer sur leur match individuellement et collectivement. Alors ce n’était pas facile, parce qu’ils avaient leurs proches dans les tribunes ». Avant d’ajouter : « Je ne pense pas qu’on ait été plus désavantagé que l’équipe du Besiktas sur ce point de vue là. En tout cas, ce n’est pas la meilleure des préparations pour faire un match de Coupe d’Europe ». L’entraîneur de l’OL a ensuite évoqué le match retour à la Vodafone Arena du Besiktas. « On doit faire confiance aux gens qui assureront notre sécurité là-bas. Puis concernant le match, c’est un match de football à onze contre onze. Je n’ai jamais vu un supporter marquer un but ou faire une passe décisive (…). A nous de faire abstraction de tout ça, de rester concentrés sur notre jeu et de savoir comment mettre en difficulté cette équipe ».
