Cela faisait bien longtemps que Gerland n’avait pas rugi de la sorte. Vendredi soir, même si l’OL a mis un moment à trouver l’ouverture, le dernier quart d’heure a en tous points ressemblé à un véritable festival offensif. Le match s’est terminé sous les « olé » des supporters lyonnais. Ce type de prestation permet généralement de réconcilier joueurs et supporters. Au cours des deux dernières saisons, de telles démonstrations lyonnaises se comptent sur les doigts d’une main, alors autant savourer. Et Gerland l’a bien compris !
À quelques jours de la réception du Real Madrid pour le compte des huitièmes de finale aller de la Ligue des Champions, cela ne pouvait pas mieux tomber. Les lyonnais nous ont offert un véritable spectacle. Avec cette qualité de jeu retrouvée et un allant offensif au rendez-vous (malgré l’absence de Lisandro), l’addition aurait également pu être plus salée pour les nancéiens. En effet, avec un brin de chance supplémentaire, l’OL aurait pu plier le match avant la pause puisque Gourcuff (10’), Gomis et Cris (12’), Briand (32’), ou encore Toulalan (33’) furent tout proches de faire trembler les filets de Grégorini. Il est vrai, l’analyse de la prestation lyonnaise souligne un nombre incroyable d’occasions (18). Mais il ne s’agit pas ici de faire la fine bouche.
L’enchaînement du match à Saint-Etienne (4-1) et de celui de vendredi (4-0) pourrait bien servir de déclic dans la seconde partie de championnat pour l’Olympique Lyonnais. Une efficacité retrouvée (8 buts inscrits en deux matchs), une assise défensive qui s’affirme match après match et un milieu de terrain liant ces deux domaines de jeu, à l’image de Yoann Gourcuff dont les prestations vont crescendo, pourrait bien être la recette du succès pour Lyon.
Mais mardi, c’est une autre paire de manches qui attend les joueurs de Claude Puel. Ce sera à eux de démontrer que les deux derniers matchs ne sont pas le fruit du hasard et que même face à un adversaire d’un tout autre calibre ils sont capables de rivaliser.
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