Présent en conférence de presse ce jeudi, Anthony Lopes est revenu sur son début de saison compliqué et sur celui de son équipe.
Anthony Lopes n'aura pas eu le temps de se reposer durant l'intersaison. Champion d'Europe avec le Portugal le soir du 10 juillet au stade de France, le natif de Givors n'a pris que deux semaines de vacances avant de retrouver ses coéquipiers en club au Groupama OL Training Center. Deux semaines de repos seulement après une compétition riche en émotions et des contrecoups que le portier olympien subi depuis la reprise. Des erreurs inhabituelles pour lui, comme mardi soir face à la Juventus où son mauvais positionnement a permis à Juan Cuadrado de trouver une ouverture et d'offrir la victoire aux Turinois (0-1). Des maladresses déjà aperçues contre Bordeaux (1-3) ou à Séville (0-1) et qui commencent à inquiéter les observateurs et l'intéressé lui-même.
Lopes loin de ses attentes
"On ne va pas se cacher, je ne réponds pas aux attentes que je m'étais fixé avant d’entamer l’exercice, confie Lopes. J’ai eu des moments bien plus heureux que maintenant, à l’image de l’équipe. Je suis exigeant avec moi-même et je sais que je suis loin des attentes collectives mais aussi des miennes." Le gardien de l'OL aurait-il repris le chemin de l'entraînement trop tôt ? Lui qui a vécu des semaines fortes en intensité avec la quête de la deuxième place du championnat lors de la seconde partie de saison l'an dernier et son titre avec la Selecção, n'a pas pris le temps de recharger les batteries et son organisme semble en souffrir. "C’est assez nouveau pour moi et pour mon corps, après une grosse compétition, d’enchainer avec l’OL, affirme-il. Je ne sais pas si j'aurais dû prendre plus de vacances. J’avais envie de jouer le Trophée des champions et j’ai fait le choix de revenir le plus vite possible pour être d’attaque contre le PSG."
Une reprise intervenue trop tôt ?
Lopes ne met donc pas de côté la possibilité d'un coup de mou niveau physique, ce qui expliquerait ses quelques bévues. La période délicate qu'il traverse fait écho à la passe difficile que vit l'OL en ce moment. Quand les individualités ne vont pas, cela a se répercute sur le collectif et inversement. Un cercle vicieux qu'il faudrait songer à stopper au vu de la situation des Gones en Ligue 1. Cela passe par de l'implication et du travail aux entraînements. "Il faut gommer les petites imperfections qui amènent ensuite de grosses erreurs, estime l'international portugais. On doit montrer du caractère pour apporter un petit plus à l’équipe." Un groupe qui vit mal la situation actuelle. "On ne va pas dire qu’on le vit bien. On le vit plutôt mal par ce que les résultats ne sont pas là, observe-t-il. [...] Si on pouvait expliquer nos difficultés, on aurait corrigé cela depuis longtemps. Il n’y a pas grand-chose à dire, il faut juste travailler à l’entraînement. Dans le jeu il y a beaucoup de choses positives. Mais, au haut niveau, les petites erreurs ont de grosses conséquences. On les paie cash et c’est un moment difficile qui dure depuis pas mal de temps."
Être solidaires, la clé pour se relancer
Une remarque pertinente puisqu'il est vrai que les débuts de saison se suivent et se ressemblent dans la capitale des Gaules où l'OL est à chaque fois dans le dur, avant de redresser la barre en fin d'exercice. "On est coutumier du fait, regrette le joueur de 26 ans. Ça fait pas mal d’années que l’OL fait des débuts de saison compliqués. On aimerait démarrer d’une autre manière. J’espère qu’on fera d’aussi bonnes choses que les autres saisons en repartant en boulet de canon, en remettant la machine en route et en étant un rouleau compresseur que peu de clubs peuvent arrêter. Ça passe par une victoire samedi contre Guingamp et il faudra lancer une série pour se rapprocher au haut du classement." Pour repartir vers l'avant et recoller à Nice, leader avec déjà dix longueurs d'avance, Lyon peut s'appuyer sur la bonne entente entre ses joueurs, qui se serrent les coudes malgré un contexte défavorable. "Le groupe avance vraiment main dans la main. Il vit très bien et mérite des résultats positifs rapidement. On veut être performant et on a l’effectif pour l’être car il est de grande qualité. Il y a beaucoup de circonstances différentes par rapport à la saison passée. On est très solidaire. C’est assez remarquable de voir comment on traverse cette période compliquée." Une bonne entente que l'on ne retrouve pas forcément en interne mais qui offre au moins une raison d'espérer un redressement rapide de la situation sportive entre Rhône et Saône.
ce n'est pas que la faute de lopes les brillants mbiwa et nkoulou l'aide aussi a etre en dessous de ses objectifs
Putain un mec Lucide à l'OL, Waouh ça existe encore la remise en question dans notre club je croyais que c'était devenu une légende.
Wow je sui quand meme content qu'il y rn ait un qui le vit mal tout comme . Je lui soihaite le meilleur pour la suite mais ça change vraiment des discours de notre top capitaine Gonalons, de notre génialissime entraineur et bien sur notre chèr président Aulas!
Pas de surprise, les joueurs qui sont capable de prendre leur responsabilités sont rares et Lopes en fait partie. Comme Umtiti l'était. Je cherche mais j'en vois pas d'autres en fait.
C'est faux ! Gonalons a dit qu'il fallait qu'on se pose les bonnes question. joke
Entre les bourdes de Lopez, les bourdes de nos defenseurs, les penos de lacazette tirés n'importe comment, les blessures, l'entraineur en bois que l'on a ... et j'en oublie, comment voulez vous faire une bonne saison ?
C'est impossible
j'adore Lopez mais franchement, il est largement en dessous de Coupet ou Loris, mais bon, c'est pas le probleme de l'équipe le poste de gardien, alors pas de faux proces !
Pas de procès mais en attendant c est boulette contre Séville qui nous coûte le match nul et mauvais placement contre la juv qui nous coûte autant. OK c est pas le seul fautif sur ces actions et dans l ensemble mais c est bien qu il s associé au naufrage collectif. C est comme ça qu on relève la tête et qu on avance . Pas en faisant l autruche, la tête dans le sable comme gonalon , génosio, ou encore aulas.
C'est aussi le penalty tiré comme mon neveu de 8 ans par Lacazette et la tête de Tolisso à 1 mètre du but qui n'est pas capable d'éviter le gardien qui nous coûte le match contre la Juventus.
Tout à fait, ce qui veut dire que tout le monde est impliqué dans ses résultats negatifs même nos"stars". Celui de tolisso était quand même plus compliqué dans le jeu que le penalty soit dit en passant.
Moi je trouve que le plus simple c'est quand même cette tête à bout portant où il a 98 % du but vide devant lui >_<
On est d'accord que c'est pas un seul joueur fautif, c'est tout le club !
le niveau des joueurs,les blessures, le choix des coachs, le recrutement ...
Mais ca, on l'a déjà dit 15000 fois depuis 6 ou 7 ans maintenant ...
Un Lopes étonnant alors que récemment il apparaissait ne rien regretter.