Ancien de la maison, Raymond Domenech reste fortement attaché à l'Olympique lyonnais. À l'approche d'un derby qui s'annonce explosif, celui qui avait comme doux surnom "le Boucher" trépigne d'impatience. L'ex-joueur et coach rhodanien évoque ainsi avec passion un match capital.
Sur le site officiel de l'Olympique lyonnais, Raymond Domenech s'est donc livré quant au tout premier derby de l'histoire du Parc OL. Un évènement qui a de quoi le faire frémir : "Rien que de respirer l’odeur ici, cela me donne envie d’être déjà le jour du derby. Il va y avoir du monde, le stade sera plein et l’ambiance dans ce stade est exceptionnelle, cela résonne comme pas possible." Avant de poursuivre : "De toute manière, un derby on peut le faire dans n’importe quel « bled », cela reste le match à gagner, le match des rivalités, le match que l’on a tous envie de faire, comme supporter, comme joueur, comme entraîneur ou dirigeant. On a envie de le vivre parce que le foot c’est ça."
"On ne peut pas couper ses racines"
Plus qu'une grande affiche, le derby fait partie intégrante du paysage régional. Une culture qui n'a évidemment jamais échappé à un Raymond Domenech dithyrambique : "À l’OL comme à Saint-Etienne, c’est toujours un moment exceptionnel. On ne peut pas couper ses racines. J’avais 8 ans lorsque j’ai commencé à jouer à l’OL et j’ai porté ce maillot jusqu’à mes 25 ans. J’ai été OL partout, tout le temps… Je suis revenu comme entraîneur. Je suis marqué, je ne peux pas faire autrement." Avant de conclure, mettant un point final à cette déclaration d'amour enflammée : "Alors quand on a été élevé à l’anti-stéphanois depuis sa plus tendre enfance, cela reste".
toujours aussi impayable le raymond
Pourtant, depuis quelques saisons, après certains matches sans entrain, on se demande toujours comment, cette fois, sera motivée notre équipe.
Oui, RAYMOND, tout comme toi j'ai porté le maillot lyonnais 17 ans, dans les équipes secondaires, et ma passion pour l'OL est la même. Toutefois, si je n'ai pas la haine pour les stéphanois que je respecte, je n'admets pas la défaite contre eux.