Au lendemain de la défaite de l’Olympique Lyonnais face à Nice en Coupe de France (0-1), un constat s’impose. L’OL n’est pas une équipe de coupe !
Cette nouvelle aventure en Coupe de France aura été courte, mais les lyonnais nous ont habitués à de pareils scénarios depuis quelques années déjà. En s’arrêtant en seizièmes de finale, les coéquipiers d’Hugo Lloris ne font pas mieux que l’an dernier, alors sortis par Monaco (1-2) au même stade de la compétition. Bien rares sont les éditions où les olympiens passent les huitièmes de finale. Au cours des dix dernières années, seulement deux fois les gones ont joué un quart de finale, pour des fortunes diverses. En 2006, ils s’inclinaient à domicile face à l’Olympique de Marseille (1-2), alors qu’en 2008 ils continuaient leur chemin jusqu’au stade de France et remportaient le trophée par la même occasion.
Pour appuyer cette observation, les résultats en Coupe de la Ligue sont similaires. Le chemin est pourtant plus court pour se rendre à Saint-Denis, commençant en seizième, ou même parfois en huitièmes de finale. Entre leurs deux finales disputées en 2001 et 2007, les lyonnais n’ont jamais fait mieux qu’un huitième de finale, et tombent régulièrement dès leur entrée en lice.
L’OL n’est donc pas une équipe de coupe comme elle pouvait l’être au court des années 1960-1970. À cette époque, il était inenvisageable de jouer le titre ; la Coupe de France était donc un moyen de briller et de se qualifier assez rapidement pour un coupe européenne. Depuis, la donne a changé en championnat et les hommes du président Aulas visent le titre chaque année. Jouer la victoire sur plusieurs tableaux en même temps devient donc difficile et les joueurs ont peut-être tendance à laisser les coupes de côté... Mais un club ayant un tel effectif peut-il se cacher derrière cette excuse ? Ne serait-ce pas l’occasion de donner du temps de jeu aux habituels remplaçants et de lancer les jeunes du centre de formation ? Le débat est lancé.
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