Mapou a retrouvé son meilleur niveau de jeu depuis quelques mois. Alors que la saison s'achève, le Lyonnais s'est confié à L'Equipe. Une interview réaliste d'un joueur qui s'avère attachant.
Comme c'est le cas depuis la victoire de l'OL face à Monaco, la question du chant à sa gloire a forcément été abordée. Le Lyonnais s'est dit "vraiment heureux à l'intérieur", tout en confiant que sa danse derrière Zlatan le suivait partout : "quand je vais faire les courses", mais aussi dans le vestiaire, ses coéquipiers lui réclamant une petite danse. Si l'ambiance semble au beau fixe, que ce soit individuellement ou dans le groupe professionnel d'ailleurs, le Français n'oublie pas pour autant les moments délicats qu'il a vécus en début de saison, lui qui venait de débarquer entre Rhône et Saône cet été.
"Quand je regardais mes matches je me disais : "Mais qu'est-ce que tu fais idiot?""
"Un défenseur se retrouve plus facilement en difficulté : j'étais en plein milieu du problème", confie Mapou. Le défenseur est lucide, et dur avec lui même : "Même faire une passe à trois mètres, c'était compliqué. Raison pour laquelle il se demandait ce qu'il faisait, alors qu'il regardait ses matches, se traitant d'"idiot". Cet entretien illustre aussi une chose très intéressante : Mapou fait partie de ces joueurs conscients qu'ils exercent une profession qui est constamment sous le feu des projecteurs, et qui l'acceptent. Il n'en veut absolument pas aux journalistes pour les notes très faibles qui lui ont été attribuées en début de saison, par exemple. Il semble également ressentir un vrai devoir envers les supporters, fait de plus en plus rare dans le football moderne. Des déclarations que vous pouvez retrouver en intégralité dans l'édition du jour de L'Equipe.
Voila des joueurs modèles, des joueurs indispensables pour une équipe, de part ses qualités , et dans un groupe. Si seulement tout les joueurs pouvaient être comme mapou darder ou Fofana!
Concernant Fofana, certes il a une excellente mentalité, mais ça serait bien qu'il joue à un moment ou à un autre.
Belle humilité et honnêteté .
C'est rare à notre époque , un joueur avec cette mentalité .
Dire que je l'aurai écarté en janvier , si j'avais été à la place de Génésio, pour recréer une charnière Morel - Umtiti .
J'aurai fait une sacré erreur .
Je ne croyais plus en lui et ne pensait pas qu'il puisse revenir au niveau qui était le sien à Montpellier .
Félicitations à notre grand Caçapa , de lui avoir redonné confiance , et à Samuel qui a participé à le rassurer et l'intégrer .
Et à Génésio, qui a insisté et lui a toujours fait confiance .