L'OL féminin s'est imposé 7-0 face au PSG et prend une sérieuse option pour la qualification pour la finale de la Ligue des Champions. Retour sur les réactions d'après-match.
Gérard Prêcheur, coach de l'OL : "La perfection n'existe pas mais on s'en est rapproché. Même dans les scénarios les plus avantageux, on n'imaginait pas ça. On a développé un jeu plus vertical qu'on avait travaillé contre Rodez. Paris nous a offert beaucoup d'espaces en première période.
"Le match d'aujourd'hui est une grande satisfaction" (Prêcheur)
On ne peut pas dire que Paris est faible. Le match d'aujourd'hui est une grande satisfaction. On bosse beaucoup avec le staff sans compter nos heures pour préparer ce genre de match. Faire débuter Necib et Schelin sur le banc, ce sont des choix difficiles. Pour un entraîneur, ça cogite. On a ce luxe dans un club comme l'OL. J'avais fait ces choix pour jouer plus sur la percussion. Quand elles sont entrées, elles ont été une vraie valeur ajoutée dans le collectif pour maîtriser le match jusqu'à la fin. Je suis quelqu'un de superstitieux, donc par respect du sport, on va attendre la fin du match retour pour parler de la finale même si la probabilité est très forte."
"J'ai cette vision des garçons qui arrivent à se qualifier pour la Champion's League et des filles qui arrivent à la gagner" (Aulas)
Jean-Michel Aulas : "Il y a de la fierté après ce résultat. C'est vrai que c'est un résultat inespéré pour une demi-finale de Coupe d'Europe. Je pense que Paris a fait quelques erreurs et quand on joue contre une grande équipe comme celle de Lyon, on n'a aucune chance de s'en sortir si on fait des erreurs. Je suis un peu peiné pour Farid Benstiti qui est un ancien de la maison. Mais il y avait une vraie différence d'un point de vue de l'efficacité et du savoir-faire, ainsi que d'un point de vue mental. On aura cette année notre chance d'aller au bout. Depuis le début de saison, j'ai cette vision des garçons qui arrivent à se qualifier pour la Champion's League et des filles qui arrivent à la gagner. Pour le moment, on reste dans le rêve, mais un rêve qui est partagé par 22000 spectateurs. Le football féminin n'est pas un engagement individuel sans raison, c'est quelque chose que les gens aiment.
Il faut jouer cette demi-finale retour puis préparrer cette cinquième finale en sept ans. Ca serait magnifique de gagner une troisième Ligue des Champions.
Je pense également à Pauline Bremer qui s’est blessé il y a quelques temps. Je me suis personnellement opposé à ce qu’elle se fasse opérer. Elle s’est soignée et elle nous donne entière satisfaction. »
Elodie Thomis : « C’est une soirée satisfaisante. On ne s’attendait pas à marquer autant de buts. On voulait gagner ce match et on a respecté les consignes du coach. Gagner 7-0, ce n’est pas rien. Paris était venu avec des ambitions, mais on était plus forte. C’est la notion d’unité qui est importante. Même si on a 7 buts d’avance, on n’est pas encore qualifié."
Louisa Necib : « On a bien préparé le match et tout s’est bien passé. Mon but ? Je ne me suis pas posé de question sur le moment. C’est une belle frappe, j’étais contente de marquer. Quand on rentre dans un tel match, on veut participer au jeu et prendre du plaisir. On ne pense pas encore à la finale car il y a un match retour, mais on a pris une belle option. »
Ada Hegerberg : « C’est toujours important de bien débuter le match. Je suis contente d’avoir marqué rapidement, ça nous donne l’énergie d’en marquer un autre. J’adore jouer ici depuis deux ans. C’est comme une petite famille pour moi ici."