Il était sans doute écrit que Grégory Coupet ne pouvait quitter l'Olympique Lyonnais autrement que sur un doublé, en écrivant la plus belle page de l'histoire du club, presque devenu le sien. A croire que sa décision avait été prise au soir de la demi-finale, persuadé, déjà, de sortir vainqueur du stade de France. Il faut dire qu'avec Sidney Govou comme complice, le portier lyonnais avait organisé le casse parfait...
Car on peut bel et bien parler de Hold-Up tant l'OL a du mal à exister hier soir ! L'envie semblait toute parisienne et j'ai longtemps cru que les joueurs d'Alain Perrin repartiraient bredouille...Et sans doute moins déçus que l'an dernier lors de leur défaite face à Bordeaux où ils avaient - à l'époque - fait l'essentiel du jeu.
Hier soir, privés de Bodmer et de Ben Arfa au coup d'envoi, les lyonnais ont cruellement manqué d'imagination et de génie. Et c'est bien Paris, généreux mais maladroit, qui a été le plus dangereux. Mais ainsi va la saison 2007/2008 de l'Olympique Lyonnais, jalonnée d'autant de paradoxes que de victoires, d'autant de frustration que de succès...Une équipe que l'on pensait affaiblit qui entre au Panthéon du football français, un entraineur que l'on n'imaginait pas à la hauteur et qui conserve - exploit inédit - la coupe de France, en plus d'Hexagoal.