Le journaliste de Footmercato Khaled Karouri était l’invité, jeudi 26 novembre, de l’émission 100% OL « Tant qu’il y aura des Gones ».
Après l'élimination de l'OL de toutes compétitions européennes, toute l'équipe (Michel Bernini, Nicolas Puydebois et Razik Brikh) de "Tant qu'il y aura des Gones" accueillait le journaliste de Footmercato Khaled Karouri. L'occasion de revenir en toute franchise sur cette déroute lyonnaise en C1. De nombreuses questions, des avis tranchés, un Nicolas Puydebois en colère... Place au débat !
Bonjour,
L’Europe c’est terminé. Forcément la déception est énorme d’autant plus que Lyon pensait avoir la chance d’être dans un groupe qualifié de jouable.
Maintenant l’on peut réagir en critiquant à l’infini nos joueurs et ses dirigeants.
L’idéal serait plutôt de profiter de cette élimination pour faire une sorte d’état généraux en expliquant, en comprenant les raisons de ce fiascos mais surtout enfin en prenant des décisions fortes sur le mode de fonctionnement de l’entreprise OL. Il faut au moins que ces défaites servent, être intelligent pour faire grandir le club et ne pas reproduire les mêmes erreurs.
Cet audit, état des lieux ne peuvent pas être faits par Jean Michel Aulas. Ce dernier a trop la tête dans le guidon et surtout trop de convictions encrées en lui. Bien souvent maintenant l’extra-sportif prend le dessus dans ses décisions. Son monopole à Lyon, sa façon de vouloir en permanence tout régenter montre ses limites. Aulas doit se faire aider dans pas mal de domaine.
S’il n’y a pas une remise à plat sur la totalité des sujets : le management de Aulas et ses limites, les valeurs du club, mission de chacun, compétences de chacun, création de leaders sur le terrain, communication, relations avec les journalistes, écoute des supporters, recrutement des joueurs et les critères de recrutement, optimisation de son enveloppe financière, recrutement de l’entraineur, compétences d'un entraîneur pour gérer des internationaux, recrutement des médecins, rôle et degré de liberté de l’entraîneur, les agents de joueur tout au long de l'année et non à partir d'Avril, recrutement des salariés du club pour être un club international, les passes droits dans le club (joueurs et salariés), les droits et les devoirs d’un joueur de Lyon, les entraîneurs, programme des entraînements, intégration de nouveaux joueurs, gestion des carrières, motivation des joueurs, blessures, jeu, tactique, gestion des égos, salaires et gestion des contrats, organigramme dans ce club, les prises de décisions, ouverture à l’international, comment combler les faiblesses du club, les prises de décisions, les sponsors, la recherche de financeurs,… et bien sur le sportif avec l’analyse du jeu et l'aspect tactique notamment lorsque les adversaires connaissent le jeu en losange, quoi faire pour être innovant?
Bref le chemin est long pour devenir un grand d’Europe, encore faut-il en avoir la volonté et se donner les moyens. La chance de Lyon cette année est d’être dans un championnat très faible. Nos principaux concurrents ont perdu de nombreux joueurs, ainsi la seconde place devient accessible. Maintenant terminer second pour faire quoi ensuite ? D’où la nécessité de se poser les bonnes questions et d’agir. Le but n'est pas de faire un constat mais vraiment de prendre des décisions. Le club ne peut qu’être gagnant en rendant le sourire à ses supporters, donc en remplissant le nouveau stade.
Très intéressante analyse du mal qui nous ronge en ce moment et qui pourrait bien nous conduire dans une saison galère. Le manque d'investissement, d'envie sur le terrain qui a été flagrant sur le terrain après le premier but (et qui m'a fait quitter pour la première fois de ma vie un match à la mi-temps à Gerland car j'en avais assez vu pour cette dernière soirée de ligue des champions à Gerland ratée), comment cette attitude est-elle possible quand on a une vie de joueur de haut niveau ? Comment se fait-il que les joueurs ne finissent pas un match de cette importance perclus de crampes ? Personne n'arrive donc à mettre cette équipe en transe dans le vestiaire avant l'entrée sur le terrain ou quand il sent que ça bat de l'aile ? Ni le capitaine, ni l'entraineur, ni un type qui en a marre de cette espèce d'apathie générale ? 1000 fausses excuses à chaque fiasco de cette année ; on n'a pas le droit de parler aussi mou quand on l'est autant sur le terrain. Ces joueurs devraient être transcendés par un leader en colère, qui leur inspire le respect et par qui on a envie d'être engueulés quand ça ne va pas, qui doit inscrire en eux cette envie de se défoncer ensemble pour l'animation tactique choisie, quelle qu'elle soit. J'aime beaucoup Hubert Fournier, sa tempérance, son recul, ses bonnes idées, mais s'il ne génère plus cette envie, il faudra le remercier de l'excellent travail accompli et installer notre Junhi, son intelligence tactique de joueur et ses valeurs humaines de meneur d'homme, sa haine de la défaite, son expérience de la gagne en ligue 1 et en ligue des champions, pour entrer dans le Grand Stade avec la tête aussi neuve et ambitieuse que cet ouvrage magnifique.
super émission je ne m'en lasse pas ici la langue de bois on connait pas et ç'est ce que j'aime... vous avez très bien résumer la problématique du club actuel de l'ol , le staff les joueurs et les dirigeants ont besoin de se poser tous la bonne question...changer la mentalité ambiante nécessite surement beaucoup de discussions et d'actes...