L'Olympique lyonnais n'est plus qu'à quelques semaines d'entrer dans le Grand Stade. Pour Jean-Michel Aulas, c'est un passage essentiel pour évoluer.
Jean-Michel Aulas est un homme ambitieux, ce n'est pas un secret. Le président de l'OL vise très haut pour son club. Après avoir fait du club rhodanien l'une des meilleures équipes européennes du milieu des années 2000, il estime que les Lyonnais peuvent revenir à ce niveau. Grâce au Grand Stade, que l'Olympique lyonnais investira au début du mois de janvier. "Ce stade est essentiel pour nous, à la vue de ce qu'il se passe en Europe. Si vous regardez le top 20 européen, vous verrez que les grands clubs ont la propriété de leur stade. Il est important que les ressources ne viennent plus de la télévision ou d'une qualification pour une coupe d'Europe, mais du stade", a avoué Jean-Michel Aulas au micro de beIN Sports.
Dans le même entretien, le président de l'OL a déclaré que, selon lui, les Verts ne sont plus les rivaux principaux de son club. Selon lui, l'Olympique lyonnais doit maintenant rivaliser avec des clubs du gotha européen (lire ses déclarations). Maxime Gonalons, de son côté, veut déjà gagner le derby (voir ici) alors que les Lyonnais ont du mal à Gerland ces dernières années (voir les statistiques).
Bonjour,
Le stade c'est merveilleux et une très bonne chose pour Lyon.
Maintenant Jean Michel Aulas se trompe lourdement si jamais il pense que le top 20 Européens vie de ressources liées à un grand stade.
Tous les grands clubs Européens ont des revenues qui arrivent : d'heureux donateurs internationaux... des droits TV... du merchandising... de participations à la LDC...
En réalité les entrées au stade ne représentent plus la ressource majeure dans les budgets des très grands clubs, et cela est valable même en Angleterre où les billets et abonnement restent infiniment plus chers comparativement à la France.
Et un grand stade de plus de 40 000 personnes, c'est un centre de coût immense, même lorsque le stade est plein (cf le coût d'entretien des plus grands stades avec une moyenne de salarié entre 50 et 200 suivant sa taille pour le faire vivre, l'entretenir, sa surveillance, ses frais de fonctionnement, ses charges,...).
tu ne parles que de coût mais pas de recette. le nouveau stade, c'est des ressources liées à :
- plus de buvettes
- des restaurants
- des loges luxes avec traiteurs
- des hotels
- un centre de loisir
- des concerts et rassemblements
Le tout basé sur un modèle type multiplexe, c'est à dire :
- plein de place de parking
- facilement accessible via transport en commun
- service annexes
Beaucoup de gens disaient avant qu'il y ait des multiplexe que le cinema c'était mort. On a vu ce que ça a donné ça cartonne. et là ça va être la même chose avec le grand stade. On pourra y aller H24 et il y aura en permanence des services proposé donc du chiffre.
A l'ouverture du centre commercial de la Part-Dieu on disait les mêmes choses du projet, mais au bout de presque dix années difficiles la clientèle a fini par venir et la dynamique a démarré. Il a fallu un tout pour décider des lyonnais a changer leur routine d'achat.
Aulas a sans doute un plan pour ne pas tomber dans ce travers. Pour moi le déclencheur sera l'équipe, je ne vois pas les lyonnais se convertir au foot aussi facilement si les succès sont mitigés. Il faudra une équipe au top, avec de belles affiches européennes, pour les décider à s'abonner.
Il faudra que le club grandisse encore dans ses structures et possède une équipe de haut niveau
Avec 5 ans de retard mais il arrive , quand pourrons nous le visiter .
C'est bien un stade, c'est nécessaire, mais c'est pas suffisant. Si on veut attirer des nouveaux consommateurs, la finalité reste quand même la qualité du spectacle sur la pelouse. Il faudra aussi penser à investir dans l'équipe, les joueurs, le staff, construire une vraie cellule de recrutement, mieux gérer la santé des joueurs, etc.
L'outil - le stade - est là : aux dirigeants de bien l'utiliser pour continuer à faire grandir le club et à développer le côté usage multi-fonctions afin par sa diversité d'attirer un public pas seulement footeux, tâche pas spécialement évidente quand on connaît la frilosité du lyonnais. La qualité de l'équipe et donc des joueurs étant aussi une nécessité première.