A la veille d'affronter le club belge de la Gantoise en Ligue des champions, l'OL a eu le droit au bloc lillois. Bonne nouvelle, ce n'est pas ce genre d'équipe qui se dressera sur la route lyonnaise en Europe. Ou presque.
A la vue de la joie lilloise sur le banc ce samedi aux alentours de 19 heures, il est clair que l'équipe d'Hervé Renard était venue pour prendre un point, ou du moins ne pas perdre. Quoi de mieux que de proposer un bloc équipe compact dans cette optique, surtout quand on se présente au stade de Gerland. Sauf que l'OL est dorénavant au fait de ce changement de mentalité de ces adversaires. Et est en train de s'adapter, même si cela se fait doucement.
Pressing contre pressing
Dès le début du match, les deux équipes affichent leurs intentions. Elles veulent chercher le ballon le plus haut possible, dans les pieds de l'adversaire qui plus est. Par conséquent, Hubert Fournier et Hervé Renard ont demandé un pressing intense dès les premières minutes, mais pas de la même manière. Si les Gones étaient positionnés comme à l'accoutumée, les Dogues avaient préparé un 3-4-3 modulable en 5-2-3 en phase de pressing offensif, dans le but de bloquer la relance. Même si l'OL s'en est plutôt bien sorti pour se défaire de cela, la ligne de cinq défenseurs servait de sécurité aux Lillois, qui pouvaient vite se replacer. De plus, on remarque un certain empressement lyonnais en début de match, pour jouer les touches notamment, signe que les joueurs commencent à comprendre : face aux blocs-équipes resserrés de type Ligue 1, et cela l'est d'autant plus en Ligue des champions (pas pour les mêmes raisons), il faut très vite ouvrir le score pour obliger l'adversaire à se découvrir, le tout en jouant vite et en agressant dans le bon sens. Ce qui n'est malheureusement pas arrivé.
Du jeu sur les côtés, mais pour qui ?
Malgré le dispositif des Nordistes, assez dissuasif à première vue pour cela, les Rhodaniens ont accentué leur jeu sur les côtés. En effet, 86% du jeu lyonnais s'est fait sur les côtés, et les latéraux ont été au four et au moulin : sur les 30 centres effectués dans ce match (soit quand même un toutes les trois minutes !), un tiers provient du tandem Henri Bedimo - Christophe Jallet, sans compter Mathieu Valbuena, crédité de 14 centres ! En soi, c'est une très bonne chose (et aussi un signe d'adaptation à l'absence de Fekir), mais à condition d'avoir des joueurs à la réception. Comme à l'époque David Trezeguet en équipe de France sous Raymond Domenech, le jeu sur les côtés est mal utilisé. Comment expliquer alors que Claudio Beauvue, un des meilleurs joueurs de tête du championnat pour preuve sa saison dernière, n'ait touché que 14 ballons (dont 7 perdus) en 72 minutes de jeu ! Pour information, Maxwel Cornet, son remplaçant, en a touché 12 en moins de 20 minutes ... Les coéquipiers de Maxime Gonalons doivent donc se réadapter à ce type de joueurs, plus d'un an après le départ de Bafé Gomis. Le jeu dans le pieds et au sol n'est plus la seule option, et il faut donc élever le niveau technique pour servir les attaquants du mieux possible, ces derniers devant eux améliorer leur placement dans la surface.
Prêt pour la Gantoise ?
Certes, malgré le match nul et vierge de l'OL, la prestation globale est plus satisfaisante que les précédentes. Le jeu va un peu plus vite, les touches de balles sont moins nombreuses, et les joueurs commencent à revenir en forme. Un bémol toutefois, l'animation offensive entre les trois de devant (Valbuena - Lacazette - Beauvue) est encore loin d'être au point, ce qui peut-être inquiétant à la veille de débuter la Ligue des Champions. En outre, les seules grosses occasions lyonnaises arrivent en fin de match, et viennent surtout sur coups de pieds arrêtés. Dans ce cadre, la plus grande des compétitions européennes devrait faire du bien aux Gones. A priori. Même si le jeu est toujours plus ouvert hors de France, le début de championnat du club belge nous fait penser à celui d'une équipe de Ligue 1. Toujours invaincu en Jupiler Pro League, la Gantoise reste sur trois matchs nuls et n'a remporté que deux matchs sur les sept disputés, tous deux sur le score de 1-0. On ne sait que peu de choses sur cette équipe, et le doute persiste sur son jeu. Va-t-elle s'adapter aux exigences de la compétition ou fermer face à plus fort que soit sur le papier ? Là encore, à l'OL de s'adapter.
La JUPILER League et non Jupiter !!!
A condition que les centres soient dosés et non pas envoyés n'importe comment. Il faut de l'intelligence dans le jeu.
Et c'est là que va se poser le dilemme Jallet/Rafael.
Le premier offrant des garanties défensives supérieures, le second une qualité technique et de centre nettement plus efficiente.
Très bon article, par contre ce 5-2-3 est une mauvaise idée. Mercredi soir L'OL L'OL devra bien s'adapter pour bien jouer et mettre toute les chances de leurs côtés. ALLEZ L'OL
allez l'ol on y croit même si ça va être compliqué je pense qu'on devrait gagner ce match
et bravo à lulu de Villeurbanne qui comme moi a bien vu les faiblesses et les incohérences arbitrales du match ol lille...